Cérémonie Stèle en mémoire des Harkis inaugurée au hameau forestier (5) à Anglès (81)

Cérémonie Stèle en mémoire des Harkis inaugurée au hameau forestier à Anglès (81)

- du samedi 7 Septembre 2019 -

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Hommage aux harkis et aux familles ayant vécu en ce lieu.

Une pensée pour Rachid KHERROUBI initiateur du projet de cette stèle, qui nous a malheureusement quitté.

Merci à toutes les personnes présentes.

Corinne.

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Une fille de harkie raconte son histoire à l'instituteur Serge Cazals Anglès (81)

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Anglès. Harkis : une stèle pour se souvenir

Le hameau de forestage était le lieu où vivaient et travaillaient les familles harkies après leur rapatriement en 1962./ Photo DDM

C'est un symbole fort de la reconnaissance des harkis. Le village a inauguré samedi matin au hameau forestier, en présence de nombreux habitants, élus, représentants d'associations de harkis, d'anciens combattants et du sous-préfet du Tarn, une stèle en mémoire des harkis qui ont vécu dans ce hameau de 1963 à 1971. Le projet a été porté par Rachid Kherroubi et sa compagne Corinne. «Il a vécu avec sa famille de 69 à 71 et en a gardé de très bons souvenirs», raconte Corinne. Le projet se concrétise suite à une rencontre avec le maire Alain Barthès et Bernard Amalric, un ami d'enfance de Rachid. «Il me paraissait important d'honorer et d'ancrer dans la pierre tous ces souvenirs, poursuit le maire Alain Barthès, afin de laisser aux générations futures le devoir de mémoire».

La construction du village date de 1962 et les premières familles ont été accueillies (près d'une quarantaine au total) en 1963 jusqu'en 1971. «Tous les harkis rencontrés ont relaté une parfaite intégration dans notre village où ils ont lié de forts liens avec d'autres enfants et habitants». Le départ prématuré et rapide des familles laissa le hameau à l'abandon avant d'être racheté par M. Laurent.

«Les enfants ont été scolarisés dans nos deux écoles et y ont fait leurs premières dictées en français. Mme Sirven, Françoise Barthès et une religieuse accueillaient les filles à l'école privée alors qu'un tout jeune instituteur puis Serge Cazals accueillaient les garçons à l'école publique». Les hommes étaient employés par l'Office national des forêts pour leur compétence professionnelle sur des chantiers de reboisement. «Toutes ces familles ont laissé à beaucoup d'Anglésiens de nombreux souvenirs. Certains harkis ont toujours souhaité revenir dans notre village».

Hélas, Rachid ne connaîtra pas l'aboutissement du projet, il a disparu trop tôt en mars dernier. Il reste cette stèle qui nous rappelle que les harkis méritent notre reconnaissance.

12/09/2019

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