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Soutien et reconnaissance aux Harkis à La Cavalerie (12)

La préfète a ainsi dévoilé la plaque de la nouvelle rue.

Samedi 5 octobre, la commune de La Cavalerie a fait un pas de plus pour reconnaître les blessures infligées par la France au peuple harkis depuis la fin de la guerre d’Algérie.

Elle a ainsi inauguré une rue pour leur rendre hommage, baptisée rue des Harkis soldats de France. Elle est située à l’embranchement qui conduit au lotissement le Redoules à partir de la route de Nant. Elle s’étend sur 100 m environ ; elle n’est pas très longue mais elle est symboliquement située entre le camp militaire et la stèle du mémorial aux Harkis inaugurée le 30 septembre 2017. Le camp a vu transiter en 1962 près de 8 000 Harkis.

Réparation et solidarité

La préfète, Catherine Sarlandie de La Robertie, était présente. Elle a signifié aux membres des familles de Harkis combien l’état travaille depuis longtemps à leur rendre leur dignité et la reconnaissance à laquelle ils ont droit. Elle a insisté sur le devoir de tous à continuer de lutter contre la méconnaissance, cette inauguration agissant sur la mémoire vive de la Nation. "Nous nous souvenons", a-t-elle martelé à plusieurs reprises…

Elle a rappelé que des actes ont été posés par l’état : en 1974, celui-ci a reconnu le statut d’ancien combattant. En 1987, il leur a accordé une première indemnité forfaitaire. La loi de 1994 relative aux rapatriés anciens membres des formations supplétives et assimilés en Algérie ou victimes de la captivité en Algérie, a institué une allocation complémentaire et des aides au logement. Tout cela contribue au travail de reconnaissance, de réparation et de solidarité qui leur est dû.

Les paroles de la préfète ont fait écho aux paroles douloureuses énoncées en préambule par le président de l’association des Harkis aveyronnais, Rabah Serge Ighilameur.

Comme l’a indiqué le maire, François Rodriguez, en introduction, La Cavalerie contribue pleinement une seconde fois au travail de mémoire qu’attendent les Harkis.

Pour conclure, M. Ighilameur a bien résumé l’attachement de la commune à leur cause : "Votre décision, monsieur le maire, nous touche et nous permet de nous enraciner encore plus dans la communauté nationale du fait de l’existence, sur votre commune, de deux points d’ancrage dont le mémorial et à présent cette rue."

09/10/2019

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R
Une bonne initiative même si elle reste insuffisante car le site où on vécu les familles de rapatriés musulmans n'est pas classé et ainsi sauvegardé. On nous dit : ". Le camp a vu transiter en 1962 près de 8 000 Harkis.", Oui mais où sont elles ainsi que leurs descendants.<br /> Le brave Ighilameur paraît bien seul. Dommage ...
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M
Nouvelles très encourageantes - si rares par les temps qui courent. Que tous ceux qui y ont contribué, en soient remerciés.
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