27 Septembre 2016
Le dialogue devrait pouvoir reprendre dans les prochains jours./ Photo DDM, F.R.
«Nous ne sommes pas sortis du protocole, nous n'avons pas entravé l'ordre public.» Les membres de la coordination Jeunesse Harkis ariégeoise ont réagi, hier, dans un communiqué après la cérémonie de Montoulieu (notre édition du lundi 26 septembre).
Une dizaine de personnes appartenant à la communauté harkis ont ostensiblement et symboliquement tourné le dos aux autorités au moment de dévoiler une plaque commémorative sur le sentier forestier de Lagarde en hommage aux 25 familles harkis qui ont vécu là.
La préfète a alors choisi d'interrompre la cérémonie.
«Je pense surtout que la préfète n'a pas apprécié notre discours qui relate la vérité et l'inefficacité de leur action.
Notre association n'a pas été consultée pour l'implantation de la stèle», explique Fatima Mokrani-Rubio, présidente de la coordination Jeunesse Harkis ariégeoise.
«Vrai problème »
«La raison principale de notre mécontentement est une conséquence des agissements des gouvernements successifs depuis 1962. Il y a un vrai problème dans notre département. (...) Le malaise persiste depuis le début de l'année. Il y a eu le campement devant la préfecture… Il fallait y remédier au préalable. Nous sommes victimes de discrimination et le dialogue dure hélas depuis trop longtemps.
Maintenant nous voulons et exigeons des engagements concrets…»
De son côté, la préfète de l'Ariège, Marie Lajus a indiqué dimanche, que «le dialogue est toujours possible.»
La Dépêche du Midi
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