11 Juillet 2018
«Le gouvernement Français n’a pas abandonné la question des Harkis», a affirmé hier le ministre des Affaire étrangères français, Jean-Yves Le Drian, dans sa réponse à la question d’un député de la majorité présidentielle qui l’avait interrogé, le mois de mai dernier, sur le droit des Harkis à «retourner dans leurs pays, l’Algérie.»
Selon le ministre français, «le dossier est toujours au centre de discussions avec les autorités algériennes et le gouvernement français ne l’a pas abandonné. Il fera son mieux pour résoudre cette question est permettre de préserver le droit des harkis à retourner dans leurs pays.»
Ces dernières temps, la question du retour des harkis en Algérie se pose avec acuité en France. Des politiques en multiplient les actions pour mettre la pression sur leur gouvernement.
Si cette question suscite un débat en hexagone, en Algérie, elle demeure «tabou.» Les autorités algériennes opposent un refus catégorique et affirment que la question n’a jamais été posée, du moins à en croire le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni.
De son côté le leader de l’Organisation nationale des enfants de chouhada, Tayeb El Haouari, estime que le gouvernement français tente de fuir le vrai débat, celui de «la reconnaissance des crimes contre l’humanité commises par la France coloniale.» Selon lui, la France «ne veut pas se réconcilier avec son histoire» et sort à chaque fois le dossier des « harkis » pour alimenter le sentiment de « haine » qui caractérise les relations entre les deux pays.
A.B.
08/07/2018
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