18 Janvier 2023
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Patrick Jammes repose désormais au cimetière de Sainte-Colombe-de-Villeneuve. © Crédit photo : A. D.
Samedi 14 janvier, à 10 heures, Patrick Jammes, décédé à l’âge de 78 ans, a été inhumé au cimetière de Sainte-Colombe-de-Villeneuve. Le médecin des harkis de Bias (lire notre édition du 12 janvier), a été accompagné jusqu’à sa dernière demeure par une centaine de personnes, parmi laquelle on a pu reconnaître les représentants des associations de harkis, dont Boaza Gasmi, le président du Conseil national de liaison des harkis (CNLH).
En 2000, Patrick Jammes a quitté le Centre d’accueil des rapatriés d’Algérie de Bias (Cara). Le médecin en poste depuis 1970 n’a pas été remplacé. Le dispensaire du camp a définitivement fermé ses portes quelque temps plus tard. Samedi matin, Johanna et Alice, les deux filles du docteur, ont rappelé les dimanches au bord de la mer, les voyages en Espagne, ses passions, les souvenirs de ce père, de ce grand humaniste qu’il fut. Une vie passée à défendre les plus faibles, les plus humbles, les plus fragiles, au Maroc, à la Réunion et enfin à Bias.
À la retraite, l’ex-fonctionnaire de la DDASS, s’est retiré à Sainte-Colombe-de-Villeneuve. Trente ans d’une vie que Patrick Jammes a racontée dans un livre ou il n’a cessé de dénoncer la misérable existence de la communauté harki, en n’épargnant personne.
16/01/2023
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