20 Mai 2023
D’autres personnes devraient se joindre au mouvement. © Crédit photo : É. B.
Saami Louardi et Hadda Lecheheb, enfants d’un combattant harki, ayant grandi au camp de Bias, campent depuis lundi devant la préfecture du Lot-et-Garonne. Ils continuent de recevoir du soutien
Une tente et un barnum, ornés de drapeaux français, sont plantés sur la place Armand-Fallières. Depuis lundi 15 mai, Saami Louardi, représentant national des anciens combattants rapatriés harkis, ainsi que sa sœur, ont été rejoints par une autre femme dans leur grève de la faim.
Pour rappel, Saami Louardi, qui a aussi œuvré à l’instauration de la Journée nationale d’hommage aux harkis le 25 septembre, demande réparation de l’État car le corps de son père, ancien combattant décédé en France, avait été exhumé et incinéré en 1996, sans qu’il en soit averti. Face aux lettres sans réponses adressées au gouvernement, il a entamé une grève de la faim.
Ils campent devant la préfecture de Lot-et-Garonne depuis lundi
« Nous avons reçu le soutien de plusieurs associations de harkis en France, et trois autres personnes devraient nous rejoindre prochainement. Beaucoup de gens passent nous voir et nous expriment leur soutien, nous avons aussi reçu une visite de la communauté juive agenaise, pour qui exhumer et incinérer les morts est aussi contraire à la religion », explique-t-il, déterminé à continuer. Et de conclure : « Être reconnu dans l’histoire, c’est notre ciment. Sans passé, le présent est difficile, et il est impossible de se projeter dans le futur. »
19/05/2023
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