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Livre de Laurence Fontaine Kerbellec « Un trait de khôl au bord des yeux »

    Comment cela à commencé
    Laurence Fontaine Kerbellec.
Laurence Fontaine Kerbellec a passé son enfance en Normandie. Elle a étudié à la faculté de droit de Caen, puis à la faculté de psychologie de Rennes. Elle travaille aujourd'hui au centre de documentation et d'information du collège Saint-Joseph à Chantonnay.
 
De ses origines espagnoles par sa mère et normandes par son père, elle rapporte une part d'elle-même dans un livre consacré en grande partie à sa mère, ses grands-parents (pieds-noirs espagnols), ayant vécu dans un département français d'Algérie : l'Oranie.
 

Mariée et mère de deux enfants, elle témoigne dans son ouvrage « Un trait de khôl au bord des yeux », de ce qu'elle a pu entendre dans son enfance et souhaite ainsi promouvoir le devoir de mémoire. 

En 1961, le sirocco ne balaie pas que le sable mais la vie de nombreuses familles installées en Algérie française. Le rêve disparaît la mère de Laurence à vingt ans lorsqu'elle quitte son pays natal pour la France. Si l'exil marquera les destins, l'histoire des pieds-noirs restera.
 
Le passé ne doit pas obstruer le présent, mais doit aider à le construire en revenant sur le parcours de sa mère à travers cette chronique aigre-douce, Laurence Fontaine Kerbellec  na pas voulu raconter l'horreur de la guerre, mais l'histoire d'une petite fille regrettant son pays natal et son amie d'enfance. Chacun sera touché à sa façon, se remémorera le meilleur comme le pire, oscillant entre réconforts, nostalgie et amertume.
      Un petit exrait du livre

Maman m’a toujours rapporté de magnifiques souvenirs, sa vie dans ce pays…

Au commencement…

Les grands-parents de maman se sont installés en Algérie au début de la colonisation de ce grand territoire, quittant leur Andalousie natale. Rodriguez, Ortiz et Péralès apportaient alors une touche espagnole de l’autre côté de la mer. Des noms qui sentent bon le soleil et qui chantonnent à eux tout seul ! J’aime leur douceur, et leurs dernières syllabes qui laissent une trainée sifflante, comme un insecte d’été. Cela faisait maintenant trois générations de ma famille qui vivaient sur le sol d’Algérie.

 

Comme dans d’autres pays, la colonisation a fait son effet.

Le pays s’est occidentalisé. Ma mère m’a toujours dit que « c’était bien là-bas » et que pendant son enfance, elle n’avait jamais manqué de rien, la vie y était simple mais

belle… Elle aurait voulu que je sois née là-bas pour que je puisse vivre ce qu’elle a pu y ressentir, c’est-à-dire du bonheur pendant de belles années, elle me dit souvent « on

aurait été si bien »…

       

C’est là que je me rends compte qu’elle a de profonds regrets, comme mes grands-parents d’ailleurs, car lorsqu’ils étaient encore en vie,

ils me racontaient toujours des anecdotes sur leur passé sur place, leur vie au quotidien tout simplement, la vie telle qu’elle se déroulait au fil des jours, plus beaux les uns que les autres, ne dit-on pas que la mémoire garde le meilleur, moi je n’en doute plus…  

         Laurence Fontaine Kerbellec 

   
102 pages au prix de 13 €.  
Cliquez sur la photo
Laurence Fontaine Kerbellec******* 

  l'Association Départementale Harkis Dordogne Veuves et Orphelins , et le site http://www.harkisdordogne.com/ Périgueux 

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