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Préparation d'un film documentaire de 52’ sur le camp de Bias pour France 3 Nouvelle Aquitaine

Crédit: Gamma-Rapho via Getty Images/Jean-Marc ZAORSKI

Bonjour à tous,

Auteure du livre « Mon père, ce harki », je me bats depuis 20 ans pour révéler au monde le drame des Harkis. Aujourd’hui, je prépare un film documentaire de 52’ sur le camp de Bias pour France 3 Nouvelle Aquitaine (diffusion à l’automne).

Dans ce film, je veux donner la parole à nos mères, et les mettre à l’honneur. Elles sont les « héroïnes » du film, comme elles ont été des héroïnes dans ce drame colossal.

Leurs souffrances, leurs combats et ce qu’elles nous ont transmis de sagesse et de résilience. On doit tant à nos mères comme à nos pères. J’aimerais que ce film soit aussi le votre, et celui de toutes les familles. Voilà pourquoi, pour leur rendre hommage, je cherche les photos de toutes les mères passées par le camp de Bias, qu’elles soient avec nous ou déjà parties.

Accepteriez-vous de m’envoyer des photos d’elles, ainsi que de toutes photos personnelles ou films d’époque qui peuvent montrer la vie des familles au camp de 1963 aux années 1980 ? Il est urgent et important de faire toute la lumière sur ce que nos familles ont subi et vécu dans ce camp.

C’est à nous de faire ce travail de mémoire.

Je mets aujourd’hui toute mon énergie de journaliste et de fille de harkis dans ce film. J’ai besoin de votre participation pour que ce documentaire soit le plus complet et le plus fort possible.

Envoyez-moi vos photos et films (numérisées, scannées ou prises en photo avec un Smartphone sans reflet), avec les noms des personnes, sur mon adresse mail : dkerchouche34@gmail.com

Je vous remercie pour votre aide.

Force et honneur pour les Harkis,

Dalila Kerchouche.

Grand reporter & Auteure

https://www.dalilakerchouche.com/

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Dates des rassemblements, pour la Reconnaissance, la mémoire, et la culture.
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il est toujours bon de mettre la cause harki au devant de la scène publique, mais il est malheureux de constater l'aspect réducteur concernant la cause harki qui lorsqu'on en parle, ou comme Madame Kerchouche souhaite réaliser un film sur le camp de Bias fais l'objet depuis de nombreuses années, de nombreux articles de presse, de reportages, et de présences officielles de nombreux gouvernement et qui a conduit à des mesures spécifiques à ce camp. L'histoire de cette communauté de destin ne se résume pas au camp de Bias. La population rapatriée d'Algérie en 1962 a été dispersée et pour les engagés dans les harkas et sous officiés ils ont été transférés (avec leurs familles), désarmés et dispersés au Nord et nord-Est de la France, où ils ont connu des camps (Golbey-Epinal) ou installés dans les douves des fortification (Belfort). A ce jour les conditions innommables de cette population n'a jamais été retenue à ce jour. Aussi, il est temps aujourd'hui d'aborder la question de cette communauté de destin sur l'ensemble des rapatriés et d'aller sur une réelle information qui ne discrimine plus une partie de cette communauté de destin. A bon entendeur.<br /> l
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