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Suite au coup de gueule de Dalida Ben-Brahim sur le drapeau…

Suite  au coup de gueule de Dalida Ben Brahim sur le drapeau…

LES PORTE-DRAPEAUX

Il y a peu, je relisais l’article de Dalida Ben-Brahim sur le drapeau, paru sur le site Harkis Dordogne

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Suite  au coup de gueule de Dalida Ben Brahim sur le drapeau…

Cela m’a mené à la féliciter personnellement.

Dalida m’a alors rappelé que son père, le lieutenant Youssef BEN-BRAHIM était le porte-drapeau du Commando Georges.

Lieutenant Youssef Ben-Brahim

C’est avec le plus grand plaisir que je rappelle succinctement le parcours de son père.​

Qui est-il ? ...Il était l’adjoint du capitaine Georges Grillot, chef du commando Georges…

…le 28 septembre 1959, ce « chef sensationnel » (Bigeard) est cité une première fois à l'ordre de l'Armée, décoré par le général de Gaulle.

Il obtient la médaille militaire le 1er septembre 1960.

Blessé grièvement le 24 janvier 1961 d'un coup de hache, ce père de huit enfants, titulaire de dix titres de guerre, de la croix de la valeur militaire, est fait chevalier de la Légion d'honneur sur son lit d'hôpital…  

Rapatrié en France ; il rejoint Sireuil (Dordogne) 

Le FLN tentera à trois reprises de l'assassiner. Ben-Brahim survivra, en éliminant neuf de ses agresseurs...Il fut finalement assassiné en 1968.

Ce cri du cœur, cette révolte m’ont profondément touché, vu mes origines et l’attachement viscéral à ma terre natale abandonnée à jamais; l’Algérie.

Notons que l'armée de terre a donné le 18 juin 2010 le nom de "Lieutenant Youssef ben Brahim" à la nouvelle promotion d'officiers formés à l’école d'application de l’infanterie de Montpellier « la Mecque des fantassins ».

Cela m’a rappelé  aussitôt le prix payé par de nombreux Français Musulmans pour leur attachement à notre drapeau.

C’est quoi un drapeaunotre drapeau : C’est la France, le respect de ses valeurs, l’esprit de sacrifice… 

Suite  au coup de gueule de Dalida Ben Brahim sur le drapeau…

Je vous livre une suite de noms :

 

                          Tachan Kouider :             assassiné le 14/12/1957

                          Caïd Metcha :                    assassiné le 21/06/1957

                          Bensekrane Yahia :        assassiné le 08/08/1957

                          Hennouni Besseghir :    assassiné le 05/10/1957

                          Hadj Gache :                      assassiné le 27/08/1958

                          Bay Bagdad :                    assassiné le 14/07/1959

                          Addad Ali :                         assassiné le 11/09/1959

                         Rhamouni Lakdar :         assassiné le 07/11/1960

Belarbi Larbi : rapatrié en France en 1962 avec son drapeau.

 

QUI ETAIENT –ILS. QUI SONT-ILS ?

QUEL CRIME ONT-ILS COMMIS, ILS ETAIENT SIMPLEMENT PORTE-DRAPEAUX.

 

 Ces porte-drapeaux successifs de la ville de Mostaganem bien que se sachant menacés, n’ont jamais renoncé à ce titre.

Aucun d’entre eux n’abjura  ce qu’ils considéraient comme un Honneur. Aucun ne put accepter de se renier.

Suite  au coup de gueule de Dalida Ben Brahim sur le drapeau…

Quelle leçon donnée à notre pays, quel courage, Belarbi Larbi, une fois en France, a continué à être porte-drapeau.

 

Cet adjudant,  décédé le 11 mai 1996, qu’avait il commit comme crime. .. Il s’est engagé dans les rangs de l’armée Française à dix-huit ans, avait participé aux campagnes du Liban, de Syrie, de Tunisie, d’Italie, de France. De nombreuses fois cité et médaillé militaire.

Voila son crime, tout comme ses prédécesseurs, il croyait en son pays ; la France, tout simplement.

                                                           

Nombreux sont ceux qui ont payé le prix fort dans nos villes et villages d’Algérie par le seul fait qu’ils avaient choisi une cause sans jamais la renier. Les Harkis, les Pieds Noirs et tant d’autres en faisaient parti.

Ils croyaient en un pays, à son dirigeant, l’homme de Londres.

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- Mais nos amis pieds-noirs, nos fidèles harkis, nos anciens tirailleurs, que deviendront-ils, mon général ?

- Ils seront sacrifiés !

Entretien du général Gandoët​ avec le général De Gaulle

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Lui, n’oserait jamais les trahir, ce soldat ne les abandonnerai pas, pas lui…

La France qui vient de retrouver un patriotisme de raison semble oublier le rejet  total de ceux qui hier, pourtant  « portaient haut et fort le beau drapeau de notre France entière » (phrase du chant des Africains). Y a-t-il différends drapeaux en France, nous pourrions en douter…  

Ceux qui ont fait le sacrifice de leur vie pour un drapeau, savaient et savent  ce qu’il représente ; un symbole, un pays, un état  l’esprit pour défendre des valeurs, celles de la République Française.

« De toutes les humiliations, de toutes les lâchetés, il n'en est pas de pires que celles qui sont dues à l'abandon où nous laissons ceux qui nous ont fait confiance.» Michel Debré 4 décembre 1957                   

Voila ce qu’une lecture peut  provoquer, un retour en arrière de 54 ans avec le ressenti horrible   d’un énorme gâchis  en vies humaines, de terribles dégâts  psychologiques  irréparables pour ceux qui ont vécu de telles atrocités.

Et bien sur, aucune reconnaissance, aucune compassion par ceux là même qui nous  gouvernent aujourd’hui (depuis 54 ans) et qui prônent sans cesse les valeurs de la Républiques, les droits de l’homme et du citoyen, s’asseyant allégrement sur les engagements pris et reniés sitôt leur élection.   

                                                                    

Aux donneurs de leçons, aux idéologues de tous bords, nous ne sommes  pas nostalgiques de l’Algérie Française  comme certains « nous jettent à la figure », nous sommes seulement  tristes d’avoir perdu notre pays qui était l’ALGERIE  « Française ».

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« MOI VIVANT, JAMAIS LE DRAPEAU F.L.N

NE FLOTTERA SUR L'AGÉRIE.»

De Gaulle Déclaration du 30 août 1959 lors de la « tournée des popotes ».

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Ne vous en déplaise ; nous n’avons pas connu d’autre ALGERIE

Peut-on aussi  nous reprocher cela ?

Bien entendu ces propos n’engagent que son auteur, c'est-à-dire moi, simple citoyen Pieds Noirs et fier de l’être, défenseur de notre cause et de celle des Harkis, nos frères.

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« Si la thèse de l'abandon triomphait, les conséquences seraient terribles pour les arabes comme pour les français.»

Albert Camus

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Harkamicalement.

                                                                                              R.G

Source article : Livre du colonel Moinet Bernard

L’épopée et le calvaire des Harkis, paru aux éditions Athanor

« Ahmed connais pas… »

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l'Association Départementale Harkis Dordogne Veuves et Orphelins, et le site http://www.harkisdordogne.com/ Périgueux

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