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'Juste une petite histoire' de Théa petite fille de harkis

Bonjour, 'juste une petite histoire' : ma petite fille Théa devait raconter une histoire pour son oral du brevet collège alors elle m’a demandé si elle pouvait raconter mon histoire moi sa grand-mère fille de harkis j’étais ok donc elle à racontée depuis mon départ d'Algérie à l’âge de 10 ans, d’Algérie passant par tous les camps et retrouvant les tombes de mes frères jumeaux 60 ans après leurs décès enfin toute l’histoire.

( les tombes de mes frères jumeaux 60 ans )

-  Durée de la vidéo 11"

Elle a beaucoup ému le jury, et même fait pleurer elle eut la meilleure note orale pour le brevet épreuve des collèges ça s’est passé le 14 juin 2023 au collège Don bosco à Nice donc a elle eu la meilleure note 100/100, elle a beaucoup émue le jury bonne journée.

Abessia

- "Juste une petite histoire" de Théa petite fille de harkis -

Suite à cet événement, ils ont dû vivre de 1960 à 1962 dans une caserne militaire à Oran. Ils n’avaient pas le droit de sortir sans être accompagnés, il n’y avait pas d’école. Un jour, mon arrière-grand-père est sorti de la caserne pour aller voir sa maison et il a eu un guet-apens, il a été arrêté et torturé toute la journée. Ils vivaient dans la peur nuit et jour.

C'est en juin 1962 qu'ils partent en bateaux militaires direction Marseille. Les militaires donnaient aux enfants des cachets pour dormir durant le voyage, ils dormaient tous entassés dans les cales.

Ils arrivent dans un premier temps au camp du LARZAC, ils y restent 1 mois et partent au camp de RIVESALTES. C'est à ce moment-là que la misère commence.

Ils ont coupé les cheveux de ma grand-mère très court sans même lui demander son avis, elle n'avait que 10 ans. Ils dorment sur des palettes en bois, il n'y a pas de toilette ni de douche, ils vivaient à 18 dans une même pièce, pour se réchauffer ils mettaient du charbon dans des tonneaux et à cause de la fumée du charbon beaucoup d'enfants sont morts.

En décembre 1962 la mère de ma grand-mère accouche de jumeaux dans le froid, la misère, la maladie. Le 1er bébé est mort à un mois et le 2ème à 7 mois. Ça a été une épreuve très dure pour la famille. Personne n'a jamais su où ils avaient été enterrés. 

En décembre 1962, la mère de ma grand-mère accouche de jumeaux dans le froid, la misère, la maladie. Le 1er bébé est mort à 1 mois et le 2ème à 7 mois. Ça a été une épreuve très dure pour la famille. Personne n'a jamais su où ils avaient été enterrés.

En décembre 1964 ils partent en pleine nuit en train pour aller au camp de Saint Maurice l'Ardoise. Chaque déplacement entre les camps était durant la nuit et caché de la population, ma grand-mère ne savait même pas qu'il y avait des villes à côté. Ce camp était un peu mieux que celui de RIVESALTES. De plus, elle a pu retourner à l'école et allait chez les bonnes sœurs en internat.

A l'àge de 16 ans elle part avec sa famille vivre dans la Drôme, c'est un militaire, ami de la famille qu'il leur a trouvé une petite maison. Ma grand-mère était très heureuse de vivre là-bas, il y avait une douche, des toilettes ainsi qu'un vrai lit.

  Théa

Durée de la vidéo 5'37"

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B
Bonjour<br /> Que d 'émotions et d interrogations!!<br /> Mais que font nos intellectuels et nos journalistes??<br /> il serait temps de regarder l histoire en face et de régler ce passé..<br /> la France n en sortira que plus grandie....
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R
Bonsoir, <br /> <br /> Quelle tristesse dans ce récit, quel malheur. Pourquoi a t-on (le gouvernement gauliste ) traité ainsi ces familles, quelle honte pour notre pays.J'ai des fois honte d'être Français et en lisant de tels textes cette honte me saute au visage... Comment faisons nous pour encore aimer notre pays. C'est peut-être la fidélidé, que sais-je ?
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