14 Septembre 2016
Djamila Houd, intacte dans le souvenir de sa famille et plus largement dans celui des Drouaises.
Djamila Houd restera une icône. Non seulement pour sa mère qui en parle avec tant d’émotion dans la voix. Non seulement pour ses sœurs qui ont tant de souvenirs avec ce rayon de soleil qu’elle était pour sa famille.
Mais Djamila Houd est aussi un modèle pour toutes les jeunes Drouaises. Djamila Houd avait 41 ans quand elle a été fauchée par les balles des tueurs. Elle fêtait ce soir du 13 novembre 2015 un anniversaire en terrasse de La Belle Époque, à Paris, rue de Charrone.
La ville s’est réveillée, le samedi matin, abasourdie : une de ses enfants était la victime d’un fanatique. Djamila Houd est un peu le symbole de ces jeunes femmes de Dreux issues de l’immigration, cette deuxième génération qui a su saisir les opportunités pour devenir libre et le rester. Djamila Houd s’était construit une carrière professionnelle dans les milieux de la mode, à Paris.
Aussi à l’aise à Paris qu’à Dreux
Elle vivait la vie d’une jeune femme moderne, aussi à l’aise à la terrasse d’un bistrot que dans le bureau d’un ministre ou d’un chef d’entreprise. Pour autant, Djamila n’a jamais oublié d’où elle venait.
Elle prenait autant de plaisir dans sa vie parisienne qu’à revenir boire un thé avec les femmes de son quartier, les amies de sa mère, les tantes et les cousines, les amies d’enfance.
Djamila valait bien un nom gravé sur les murs d’une association. Même si les nuages, ou un drapeau noir, essaient parfois de le voiler, le soleil brille toujours.
14/09/2016
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Article 18/11/2015
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