21 Août 2017
Depuis la création de l’Association Harkis’49 de nombreuses activités ont été organisés : recueil de témoignages, aides aux familles, travail de communication et collaboration étroite avec les services
de l’ONACVG pour les cérémonies patriotiques.
Toujours animé par un esprit de solidarité un méchoui a été organisé le 30 juillet 2017, chez le Président, à la satisfaction des adhérents et de leurs familles.
Suite à Voir ici, Cliquez → l'annulation de la commémoration
du 12 mai par
Monsieur Le Sous-Préfet de Saumur, un courrier a été adressé au représentant de l’état pour lui demander sur quelle base cette décision a été prise. A ce jour l’association n’a reçu aucun courrier motivant cette décision arbitraire, en aucun cas l’ordre public n’était menacé et que cette commémoration se déroule toujours dans un esprit républicain.
Notre département (49) est le seul à avoir été sanctionné les familles de Harkis et les associations d’anciens combattants ne comprennent toujours pas cette décision préfectorale.
Monsieur Alain Ferki Porte-Parole de la fondation du 12 mai Mémoire
et Histoire des Harkis
accompagné de Aïcha représentante de l'association Harkis Dordogne sont venus à Saumur pour soutenir leur ami Tayeb Kacem Président de l’Association Harkis’49 crée depuis le 24 janvier de cette année.
À cette occasion le 7 août 2017 dans la salle du combattant à Saumur un documentaire "Amère Patrie" a été diffusé à quelques familles de Harkis. Ce film retrace l'arrivée des harkis et leurs familles dans les camps en 1962.
Alain Ferki a animé cette séance en liaison avec
le Président Tayeb Kacem. Il y a eu des moments d'émotion très forts.
Ce documentaire a tenté avant tout de reconstituer une souffrance collective qui, aujourd’hui encore, en 2017, cherche reconnaissance et place dans notre histoire nationale.
Au lendemain de la guerre d’Algérie, la France débordée par le retour massif des pieds-noirs cherchait, malgré ses promesses et ses engagements, à limiter l'entrée des harkis. Contrainte d’accueillir ceux qui parvinrent à passer la Méditerranée, l’administration française enferma les familles dans des camps de transit aux allures carcérales.
A l'appui d’extraits du film, d’images d’archives et de témoignages poignants, Manuel Gasquet dévoile les dégâts de l’inertie des gouvernements successifs. Isolés dans des hameaux forestiers à l’écart des villages ou parqués dans des camps concentrationnaires, les harkis ont vécu comme au purgatoire, en vase clos, refermés sur eux-mêmes, sous la coupe d’anciens militaires fraîchement démobilisés. En potentats locaux, ceux-ci décidaient des prénoms des nouveau-nés comme des internements disciplinaires en hôpital psychiatrique pour les plus récalcitrants. Orphelins d’une union forcée qui a duré 130 ans, les harkis et leurs enfants reprochent à la Mère Patrie d’avoir failli.
HARKIS 49
Saumur 7 Août 2017
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