21 Août 2023
- Article complet -
La demande de pardon d’Emmanuel Macron et les 310 millions d’euros de réparation financière n’effacent pas les souvenirs douloureux des internés du camp de Bias.
- Extrait -
Lucien Mercier se souvient encore du bruit assourdissant des chenilles de half-tracks devant ses fenêtres, ce 18 août 1975. Correspondant de La Dépêche du Midi à Bias (Lot-et-Garonne), petite commune limitrophe de Villeneuve-sur-Lot, il comprend vite, à la vue des centaines de CRS et de soldats, à l'hélicoptère qui tourne dans le ciel bleu qu'un drame est en train de se dérouler dans le camp voisin où, depuis 1962, un millier de harkis et leurs familles sont parqués dans des conditions indignes. C'est « la révolte des enfants », des adolescents qui n'en peuvent plus des humiliations subies par leurs parents, musulmans pro-Français durant la guerre d'Algérie et ayant dû la fuir pour échapper aux massacres du FLN victorieux.
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