28 Novembre 2023
Suite à l’emploi du 49-3, l’amendement qui proposait d’harmoniser après le haut les allocations de reconnaissance de veuves de Harkis est passé à la trappe. Pour l’association Ajir pour les Harkis, le combat doit maintenant se poursuivre au Sénat.
Le 25 octobre 2023, la Commission des finances de l’Assemblée Nationale avait adopté un amendement présenté par les députés Christine Pires-Beaune (PS) et Bertrand Pancher (LIOT) proposant de corriger une injustice flagrante envers les veuves d’anciens Harkis ; lesquelles, selon la date de décès de leur conjoint, disposait d’une allocation de reconnaissance pour les veuves pouvant varier de 700 € par mois à… 0 € du fait de la juxtaposition de plusieurs textes. Un espoir de faire cesser une iniquité d’autant plus dommageable que la plupart de ces veuves n’ont pas de retraite personnelle.
Las, lors de l’examen du projet de loi de finances 2024 le 7 novembre dernier, le recours à l’article 49-3 de la Constitution, par la Première Ministre, Elisabeth Borne, a permis de faire passer l’amendement voté à la trappe.
L’association Ajir pour les Harkis ne se résigne pas à voir perdurer cette iniquité et se tourne aujourd’hui vers les sénateurs.
Fatima Laouar, présidente de l’association pour la Moselle et déléguée Grand Est a donc repris la mobilisation en « espérant pouvoir redresser la barre dans le cadre du débat sur le budget rectificatif du projet de loi de finances 2024 au mois de décembre prochain. » Un débat sur lequel l’association espère pouvoir peser grâce notamment à une pétition en ligne qui déjà recueilli près de 1 600 signatures.
22/11/2023
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