10 Juin 2016
Des prises de parole se sont succédé près de la stèle
du Plô de Mailhac : MC
Une centaine de personnes était dernièrement rassemblée dans la clairière du Plô de Mailhac là, où de 1963 à 1974, plus de 140 familles de Harkis déracinées d'Algérie, ont vécus dans des conditions précaires.
En l'absence du président de la communauté Harkis du saint-ponais, Hocine Boudjemaa, empêché par une très récente hospitalisation, c'est son fils Philippe qui en son nom prenait la parole près de la stèle du souvenir : "Dès la fin de la guerre, ils (NDLR les Harkis) ont vécus l'exode, laissant derrière eux leurs racines, leur culture et leurs biens. J'ai le devoir de transmettre notre histoire aux futures générations, sans aucun esprit de revanche, sans haine et sans animosité, pour qu'ils sachent le drame vécu par leurs arrières grands-parents."
Le maire de Saint-Pons-de-Thomières, Georges Cèbe revenait sur cet épisode douloureux vécu par des femmes, des hommes et des enfants, pendant plus d'une décennie, dans ce lieu isolé de la forêt des Avants-Monts. Le député et président du conseil départemental, Kléber Mesquida, rappelait la place importante que ces familles ont joué dans l'essor et le développement économique du village.
Une gerbe a été déposée au pied de la stèle de marbre avant que ne retentisse la Marseillaise.
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