9 Octobre 2017
Dans le cadre de la journée d'hommage national aux harkis, la traditionnelle cérémonie organisée dans la commune s'est déroulée lundi matin devant la stèle commémorative des cités Astor et Paloumet, à proximité de laquelle avait disparu la tente qui avait abrité pendant dix jours la grève de la faim de Boaza Gasmi et d'André Azni. Tous deux se trouvaient à ce moment-là à Paris où Emmanuel Macron leur avait accordé une audience.
Aux côtés des autorités civiles et militaires, on notait la présence de Francis Bianchi, sous-préfet de l'arrondissement de Marmande et Nérac, qui assurait l'intérim de son homologue villeneuvois Thierry Mailes, parti sous d'autres cieux. Un détachement du 48e Régiment de transmissions d'Agen rendait les honneurs.
Le message du secrétaire d'Etat à la Défense se voulait solidaire de «ces harkis et forces supplétives qui ont connu le déchirement, l'exil, l'abandon et, pour ceux restés en Algérie, les représailles. La France n'a pas su accueillir ceux qui ont choisi de rester à ses côtés. Elle se doit de faire un examen sans concession du passé et d'assurer la transmission de la mémoire». Dépôts de gerbes, «Marseillaise» et «Sonnerie aux morts» ont rythmé cette cérémonie suivie d'un vin d'honneur.
La Dépêche du Midi
28/09/2017
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