19 Avril 2019
Les Harkis avaient joué un rôle important en qualité d'auxiliaires aux troupes françaises en Algérie. Après l'indépendance, quelques milliers sont rapatriés en France, les autres sont massacrés sur place. La Mairie de Saint Maximin accepte d'accueillir quelques familles.
Elles arrivent dans la commune en mars 1963, où hommes, femmes et enfants, passent leurs premières nuits sous des tentes montées sur la décharge publique que l'on a fait niveler pour la circonstance au quartier du Peyrouas.
Le Père Jacques Cardonnel, indigné, met à leur disposition une aile du Couvent en attendant que soient construits des baraquements en dur.
Familles arrivées à Saint-Maximin en mars 1963 : NADOURI - KHADIR Mohamed - KHADIR Aïssa - KHADIR Mohamed Ben Djelloul - KHADIR Ahmed Ben Djelloul - KHADIR Ahmed Ben Mohamed dit "Charlot" SEBBANI - GUEROUI - TAMAZOUNT - AHSAM - LARINOUNA
(Photos Dominique Nonnon)
Mme YOUSFI épouse KHADIR et Madame SEBBANI entourées de leurs enfants
Mme YOUSFI épouse KHADIR et Madame SEBBANI entourées de leurs enfants
Madame GUEROUI
Madame TAMAZOUNT
L'assistante sociale Suzanne LUCAS s'occupe des arrivants.
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