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Eugénie de Montijo accueille les harkis à Biarritz (64), station balnéaire mondialement connue

 "Eugénie de Montijo accueille les harkis à Biarritz (64), station balnéaire mondialement connue"

Fadila SAKER.

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Association de Harkis et Enfants de Harkis

des Pyrénées Atlantiques

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EXPOSITION - BIARRITZ

« Parcours de Harkis et de Leurs Familles »

Mercredi 12 Octobre 2016

Madame la Sous-préfète

 Madame la Députée,

Monsieur le Maire,

Monsieur le Directeur de L’ONAC VG

Mmes, Messieurs les Elus

Mesdames, Messieurs les Présidents d’Associations,

Mesdames, Messieurs,

Mes chers amis,

Je voudrais remercier le Maire de la ville de Biarritz et le personnel de la médiathèque, particulièrement la directrice Mme Sanchez et son collaborateur M. Gabay de nous accueillir dans cette belle structure et de nous avoir accompagné tout au long de ce projet.  

 

Avant de vous donner le descriptif de cette partie de notre histoire contemporaine, j’aimerai vous dire toute l’énergie que notre association a déployée pour la réussite de cette journée, M. Vergez directeur de L’ONAC nous a fait le plaisir de mettre à notre disposition tous les panneaux de l’exposition. Nous en avons rajouté deux de la « Force Noire » une manière aussi de rendre hommage aux tirailleurs sénégalais, eh oui, il a fallu toute cette diversité pour défendre et libérer la Nation.

Monsieur Alain Ferki, ici présent a assuré toute la coordination en acheminant les panneaux, prêté le DVD qui a servi à la projection du documentaire « Amère Patrie » et arrêté le choix de l’historien en la personne de Katia Khemache pour le volet historique.

Malgré l’abandon en Algérie, malgré la relégation dans les camps en France, nous avons décidé d’aborder notre histoire dans un esprit de paix et de sérénité pour une mémoire apaisée et surtout dans une réconciliation des mémoires.

Conscients que nous n’avons pas été les seuls à avoir souffert dans cette grande tragédie, de ce déracinement, nous avons choisi de libérer la parole en travaillant avec tous les acteurs de ce conflit passé.

Un passé qui a du mal à passer tant il est présent dans nos mémoires !

Pour une meilleure compréhension des panneaux,  je vais vous décrire ce parcours en cinq parties.

1 / L’Algérie colonisée

Avec la conquête française à partir du 5 juillet 1830, l’armée française crée des unités supplétives. La conquête se poursuit avec l’utilisation de ces auxiliaires, ces corps militaires composés en parties « d’indigènes » officialisés par la loi du 9 mars 1831. Spahis, Turcos puis tirailleurs, zouaves deviennent ainsi les premiers supplétifs de l’armée française en Algérie, avant de se transformer progressivement et au fil des conquêtes coloniales en unités régulières.

2 / Les Harkis dans la guerre 

Quelques raisons qui ont amenés ces hommes, des paysans pour une grande parties d’entre eux, à devenir des forces d’appoints de l’armée française. 

- par conjugaison entre misère, aliénation coloniale et peur

 

 - suite aux exactions ou à l’assassinat d’un proche par des membres de l’ALN (armée de libération nationale ou par le FLN (front de libération national) 

 - par solidarité ou parfois par opposition familiale, clanique ou tribale 

- pour raisons économique, en particulier suite aux déplacements de leur lieu de vie (zones interdites) de paysans dans les camps de regroupement 

- par enrôlements forcés, par exemple, être arrêté par l’armée française puis relâché, devenant ainsi, suspect aux yeux de l’ALN et du FLN, d’où des condamnations à mort. 

- Par loyauté à l’armée française pour certains anciens combattants de la seconde guerre mondiale.

 

 3 / L’abandon et le massacre des harkis

L’abandon des Harkis à l’indépendance par l’état français est un des tabous de l’histoire de la colonisation française. Si un plan de transfert des harkis menacés a bien été mis en place, ce dernier fut néanmoins restrictif aboutissant à une situation dramatique. 

A partir des accords d’Evian (19 mars 1962) les événements s’accélèrent. Pour les formations supplétives la situation est claire tant pour le gouvernement que pour l’état-major des forces françaises en Algérie. N’étant pas de statuts militaires, ils doivent être rendu à la vie civile, désarmés et renvoyés dans leurs foyers !

La thèse de l’abandon s’appuie sur la gestion politique de l’état français de 1962, vis-à-vis des supplétifs et de leurs familles en 1962 : la majorité d’entre eux doit rester, leur présence massive en France n’est pas souhaitée. Cet abandon coûta  la vie à des milliers de personnes, dont des familles entières.

 

 4 / Les camps en France « (6 camps de transit et 69 hameaux de forestage) 
  Pour mémoire il faut souligner que l’hiver 62/63 a été très rude et que ces familles ont dû affronter les éléments dans des tentes. Très vite des enfants meurent de froid. Les conditions de vie durant ce premier hiver dans ces camps de transit sont effroyables, non seulement par des afflux continus mais aussi de l’impréparation des pouvoirs publics, d’une gestion désastreuse de la situation. Malgré ces conditions d’installations misérables que je viens de vous décrire, le 31 janvier 1964, le ministre des rapatriés François Missoffe occulte le relogement des Harkis et leurs familles de son plan.

La plupart de ces camps ont fermé dans les années 80, suite aux révoltes des enfants de harkis.

5 / La lutte des enfants de Harkis

Les descendants des harkis qui ont vécu dans les camps ne sont pas restés passifs face à leur sort, ils se sont mis dans la lutte dans les années 75, pour modifier leur destin.

- 1975 : luttes dans les camps pour leurs fermetures

1991-1997 : luttes sociales

2000 : lutte pour la mémoire et la reconnaissance de la responsabilité de l’abandon, des massacres des harkis et de leurs familles et la relégation dans les camps en France. 

2016 : création d’une fondation pour la mémoire et l’histoire des Harkis.

 Pour finir, je souhaiterais partager avec vous deux extraits du poème préféré de Nelson Mandela :

Dans de cruelles circonstances,

Je n’ai ni gémi ni pleuré,

 Meurtri par cette existence,

 Je suis debout bien que blessé.

  Aussi étroit soit le chemin,

 Nombreux les châtiments infâmes,

 Je suis le maitre de mon destin

 Je suis le capitaine de mon âme…

Fadila SAKER Déléguée du Pays Basque et membre du conseil d’administration de la fondation du 12 Mai 1962 Mémoire et Histoire des Harkis 

 Cliquez sur le Diaporama

 Eugénie de Montijo accueille les harkis à Biarritz (64), station balnéaire mondialement connue
 Eugénie de Montijo accueille les harkis à Biarritz (64), station balnéaire mondialement connue
 Eugénie de Montijo accueille les harkis à Biarritz (64), station balnéaire mondialement connue
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V
Aujourd’hui, je suis très honoré de représenter Monsieur le Maire de Biarritz à cette exposition du souvenir et d’hommage aux Harkis et je suis très heureux pour moi-même, car il s’agit de réhabiliter les victimes d’un pan d’Histoire et je suis fier, à ma modeste place, de pouvoir leur rendre leur Honneur, à eux et à leurs descendants.<br /> Je n’avais que 12 ans lors de la fin de la guerre d’Algérie, et je ne me souviens que « du quarteron de généraux », du 1er Ministre en pyjama, de l’arrivée des Pieds Noirs à Marseille, de la défaite et quelque part, dans ma mémoire, de la débâcle ! Mais de harkis : point.<br /> Et puis, un jour, de nombreuses années plus tard, je suis entré dans une librairie par hasard. Mais je sais bien que, selon les grecs anciens, le hasard est le nom que se donnent les dieux pour se cacher des hommes ! Donc dans cette librairie où je cherchais sans but déterminé, j’ai trouvé un livre qui s’intitulait « Mon père, ce harki » de Dalila Kerchouche. Intrigué par la 4ème de couverture je l’ai pris et je l’ai lu. Voilà maintenant un livre que je recommande fortement autour de moi et, plus particulièrement peut-être à tous ceux qui n’ont pas connu ou reconnu cette période. Nous sommes nombreux à qui l’Education Nationale a présenté « les événements d’Algérie » de façon neutre et sans saveur, presque comme un non-événement et surtout sans la charge émotionnelle qui aurait convenu pour cette part de notre histoire. Il s’agit d’une période qui a meurtri, détruit les âmes et les familles, sans distinction de couleur, de religion au même titre que la Shoah ou le Génocide Arménien et, de part et d’autre de la méditerranée, a laissé une chape de plomb se poser sur elle. <br /> Mon commentaire peut choquer, je l’admets. Acceptez que les tempêtes de l’Histoire, cette fois avec un grand H puissent détruire l’histoire des petits, des « sans grade ». Acceptez, acceptons, la responsabilité de la France vis à vis de tous ceux qui ont eu foi en Elle. C’est le plus sûr moyen, en leur rendant leur honneur et leur dignité, de retrouver l’Amour qu’ils lui ont toujours porté. Sans haine et sans esprit de vengeance, simplement parce que l’oubli serait l’offense suprême. Cette souffrance-là, nous nous devons de ne pas l’infliger.<br /> Ce témoignage intense m’a interpellé avec une telle puissance qu’aujourd’hui encore, lorsque j’y repense, j’ai mal à mon pays. Pourquoi un tel mépris, un tel abandon mortifère ? Ce livre, profond, est plein de révélations sur un passé ténébreux pour le citoyen français que je suis devenu mais il est surtout et avant tout lugubre pour le vécu de ces femmes, de ces hommes condamnés pour avoir été loyaux et pour ces enfants condamnés, eux, seulement parce qu’ils étaient les filles et les fils de leurs parents.<br /> « Enfant, j’ai adoré mon père. Adolescente, je l’ai détesté. Parce qu’il était harki, parce qu’il a soutenu l’armée française pendant la guerre d’Algérie, j’ai longtemps cru que mon père était un traître. Il n’a jamais nié, il n’a jamais rien dit ….Dans ce voyage au bout de la honte, j’ai découvert une horrible machinerie d’exclusion sociale et de désintégration humaine…En Algérie j’ai poursuivi ma quête…J’ai enfin percé le silence qui règne sur cette histoire ».<br /> Les Harkis n’ont jamais été traités comme des hommes. Le seul moyen de « justifier » l’attitude des autorités françaises à cette époque était bien de nier toute humanité à ces victimes ou, à tout le moins, leur imposer l’état de « sous hommes » ce qui permet, dès lors toutes les abominations dont ils ont été « récompensés » pour leur choix. Indigènes pour les colons, traîtres pour les algériens, marginaux pour les sociologues, dépressifs chroniques pour les psychiatres, …mais soldats fidèles et dévoués, corps et âmes, à ce qu’ils croyaient être leur Patrie, la France . Qui a vu, à ce moment-là, qu’il s’agissait de jeunes gens, des pères, des mères avec leurs angoisses, leurs émotions, leur peurs et leurs espoirs, leur déception suivi de la résignation appuyée sur un fatalisme pseudo-culturel, leurs illusions et leur déchirement…<br /> Plus de 50 ans après l’indépendance de l’Algérie, l’abandon et le drame des harkis demeurent une blessure pour notre Honneur et notre Histoire. Ces hommes, qui ont pris les armes pour servir avec fierté et bravoure la Nation, furent lâchement abandonnés, livrés au massacre ou à l’exil. Cet exil leur fut imposé, de plus, dans des conditions inhumaines, en les parquant dans des camps insalubres dans l’indifférence et le mépris.<br /> Ce soir est, pour moi, une occasion unique d’exprimer avec force ma reconnaissance à leur encontre, en utilisant le terme de reconnaissance au sens strict, c’est-à-dire de les « reconnaître » comme miens. Cela me permet enfin de regarder en face et en public l’une des pages les plus sombres de notre histoire. En réveillant les consciences sur le sort tragique de ces familles qui ont tant donné à la Patrie, cette soirée nous invite à assumer nos responsabilités dans cet abandon indigne.<br /> L’histoire des Harkis est notre histoire, comme celle des « pieds-noirs », victimes eux aussi d’un exil forcé. Ces hommes, ces femmes, leurs enfants et leurs petits enfants font partie intégrante de notre mémoire aujourd’hui, mais aussi de notre avenir demain. Aimer et défendre tous ceux que l’on a appelé du nom pudique de « rapatriés », c’est ainsi aimer la France et défendre son avenir. Trop longtemps la République ne s’est pas montrée digne du sacrifice des Harkis. Aujourd’hui leurs enfants attendent une reconnaissance des souffrances et des humiliations de leurs parents. La République a failli, il est temps qu’elle répare, que nous réparions, et que nous les soutenions dans leur quête de Vérité, de Dignité et de Justice.<br /> Enfermés dans une précarité indigne à leur arrivée en métropole, les Harkis ont été les oubliés des gouvernements qui se sont succédés, droite et gauche confondues. Il fallut attendre 1994 et la Loi Romani pour que s’exprime, pour la première fois, la reconnaissance officielle de la République et lancer un plan d’indemnisation et d’intégration. 50 ans après !!<br /> Ces efforts sont insuffisants et la situation sociale des Harkis reste notoirement très préoccupante en particulier ceux qui demeurent dans des zones rurales ou, encore plus, dans les territoires désindustrialisés.<br /> Il est impératif que l’Etat assume ses responsabilités. Il doit agir, vite et fort, dans les domaines prioritaires et plus particulièrement dans celui du traitement, avec dignité, des questions relatives à l’indemnisation et surtout régler le cas des veuves isolées. Par ailleurs comment peut-on comprendre et tolérer que le taux de chômage dans « la communauté harki » soit encore et toujours supérieur à la moyenne nationale ? Comment peut-on justifier qu’ils soient exclus des dispositifs mis en place dans les zones prioritaires ? Ils sont Français au même titre que les autres, pas plus, et, surtout, pas moins.<br /> A un moment où notre pays s’interroge, nostalgie d’un passé doré qui n’a jamais existé réellement, et peur d’un avenir que de mauvais augures nous présente comme sombre, les Harkis sont un rappel de la valeur de la citoyenneté, un souvenir douloureux qui rappelle que la France n’est pas infaillible, mais qu’elle se grandit à chaque fois qu’elle ose affronter son histoire.<br /> De leur abandon, les générations de Harkis et vous, leurs descendants, ont tiré une force de caractère qui fait mon admiration. C’est pour cela que je souhaite leur intégration pleine et entière dans la communauté nationale et qu’il soit possible, parlant de la Patrie, de dire enfin : NOTRE PATRIE.<br /> Ce sera le témoin de l’Honneur retrouvé de la France, c’est une question de Justice mais surtout d’Humanité.<br /> Merci mesdames et messieurs, d’avoir pris le temps de m’écouter.<br /> Biarritz le mercredi 12 Octobre 2016<br /> M. VIAL Louis<br /> Conseiller Municipal de Biarritz Délégué à la Sécurité<br /> Référent Défense<br /> Président du Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance<br /> Président de la Commission Communale de Sécurité pour l’Incendie et les Secours
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R
Réflexions suite à l’exposition « Harkis » de Biarritz. <br /> <br /> Bonjour, <br /> <br /> Alain a fait un rêve et c’est Fadila qui l’a réalisé. <br /> Les femmes réalisent souvent nos rêves, n’a-t-on pas écrit : «La femme est l’avenir de l’homme » <br /> <br /> Cette exposition est sans conteste un succès avec un discours de la déléguée Harkis du pays Basque, Fadila, qui était à la hauteur de l’enjeu.<br /> Installer cette histoire au cœur de cette région, à Biarritz, vitrine internationale, pourra véhiculer cette tragédie au niveau mondial. <br /> Cela est le but de très nombreuses associations Harkis qui œuvrent pour la mémoire, pour faire reconnaitre cet abandon, ce massacre et aussi la relégation des Harkis dans les camps en France. <br /> Fadila, qui est aussi membre du conseil d’administration de la fondation du 12 mai 1962, mémoire et histoire des Harkis, a parfaitement rempli son rôle d’ambassadrice de « La cause Harkis », c’est tout à son honneur.<br /> <br /> Nous constatons avec la plus grande satisfaction que les femmes sont de plus en plus impliquées dans le monde associatif « Harkis » avec des porte-paroles, comme Fadila, Jeanne, Fatima, Ourida…, toutes filles ou petites filles de Harkis. <br /> <br /> En tant qu’historienne, Katia Khemache fait le lien entre toutes ces bonnes volontés. Elle aussi, apporte un éclairage intéressant à la défense de cette noble cause. <br /> Elle n’hésite pas à se déplacer ici ou là, et, de façon tout à fait désintéressée, si ce n’est de mettre à notre service ses connaissances de spécialiste de la question « Harkis » <br /> <br /> Toutes ses actions liées à d’autres, collectives ou individuelles, feront peut être prendre conscience à la collectivité nationale du drame vécu par une frange de sa population, les harkis, qui ne demandent que le respect et le soutien en tant que Français à part entière. <br /> <br /> Au final, si une loi mémorielle était votée et avec ses suites (recours, demandes d’aides, indemnisations…) les Français métropolitains l’accepteront, la comprendront et la soutiendront, nous l’espérons tous, plus volontiers si ils connaissent cette problématique « Harkis » et si ils adhèrent tout ou parti à ses Idéaux.<br /> <br /> Ce travail entrepris par Fadila lors de cette exposition est exemplaire et n’est surtout pas anecdotique, il explique ce qui précède et fait comprendre qu’il est essentiel, pour la compréhension future, de savoir ce que vécurent les Harkis et leurs familles.<br /> <br /> Harkamicalement.
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B
Je redis combien cette manifestation à Biarritz a été une réussite. Bravo à Fadila SAKER, Alain FERKI, Katia KHEMACHE et bien sur tous les autres. L'oubli est (en partie) réparé afin que les enfants de France, qui ont été désinformés par des livres d'Histoire muets,tronqués ou malveillants à l'égard de nos frères d'armes, puissent être réhabilités et se construire dans un moment de gravité extrême pour notre pays. On pardonnera (peut être) mais on n'oubliera pas ! <br /> Que cette exposition aille de ville en ville et réussisse à effacer la honte de ceux qui ont commis cette horrible forfaiture. Merci à nos Harkis et à leur enfants pour ce moment de vérité rétablie. <br /> NB : en espérant que ce petit témoignage soit cette fois ci "couché" sur le livre d'or. YVES
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B
Exposition à Biarritz - Un grand bravo en soutien fraternel aux organisateurs de cette manifestation, en particulier Fadila SAKER, Alain FERKI et Katia KHEMACHE et aussi ben d'autres.<br /> Réparation d'un oubli fautif afin que les enfants de France, qui n'ont pas trouvé dans les livres d'Histoire cette douloureuse réalité de nos frères d'armes au sang mêlé au notre, puissent pardonner (peut-être) sans oublier jamais la honte qui nous tenaille au plus profond de nos racines communes. Yves
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