31 Mars 2022
Une rencontre de la mémoire dimanche matin pour commémorer l'arrivée de la communauté harkis de Saint-Maximin il y a 59 ans.
C'est en mars 1963, au quartier du Peyrouas, sur une décharge publique nivelée à la hâte, qui a été dressée des tentes militaires destinées à accueillir les primo-arrivants, dont un bon nombre avaient transité par le camp de Rivesaltes.
Indigné, le père dominicain Cardonnel leur a proposé dans les jours suivants de s'installer dans l'aile Luquet du couvent, le temps que des baraquements en bois soient construits.
Plus tard, des maisons en dur édifiées par l'OPHLM ont remplacé ce hameau de forestage.
Dans les années 90 les familles harkis ont pu en devenir propriétaire et ce quartier du Peyrouas est devenu un lieu de mémoire où non seulement les chibanis, mais aussi leurs enfants et petits-enfants prennent toujours plaisir à se retrouver.
C'est dans ce lieu qu'aujourd'hui
Un olivier a été planté et une pierre évoquant le souvenir du hameau de forestage.
B G
" L'olivier de la Mémoire "
Ne pouvait-on pas mieux trouver que ce lieu paisible, ce havre de paix, qu'est le Camp de Harkis de Saint Maximin ? Qui a servi de cadre pour réunir "les anciens chibanis" venus répondre à l'invitation de l'organisateur Belkacem Guerroui, pour officialiser cet événement régional, qui a mobilisé les troupes venus de toute la Région Paca...
C'est dans un esprit bon enfant, d'amitié et de fraternité, que s'est déroulée cette journée de retrouvailles...
Qui pouvait s'en plaindre, au nombre des rires et des sourires, qui se dégageait des visages, tant des jeunes, que des anciens Unis pour une même cause !
L'hospitalité chez les Harkis, n'est plus à démontrer...et derrière chaque porte de maison, une petite attention aux visiteurs tous conquis et ravis par un tel accueil...
Une main tendue, une assiette de "msemen, de makroud, de sfeinjs, du thé à la menthe, un café...comme un air de fête !
Ils étaient tous là, pour faire de cette journée un événement digne du 60 -ème Anniversaire, en présence des autorités locales, les Maires de st Maximin, Rians, Rougier le conseiller départemental 83
Une prière au pied d'un olivier de la Paix, tout un symbole.
Une prière religieuse. Avec Iman de Toulon et le père Louis de la basilique de st Maximin, Car il ne faut pas oublier que les familles de harkis ont vécus au couvent Royal en mémoire à nos disparus.
Sans oublier le Souvenir Français, les auteurs de livres Mohand Hamoumou, Hugues Robert, ainsi que le dessinateur Lobè, le docteur Bouneb fils de harkis du hameau de Vallonne.
Cet hommage fût d'abord le leur, pour ce peu d'anciens qui restent, et auxquels leurs enfants ont tenu à s'associer dignement et respectueusement à leurs côtés...
Des stands installés sur les lieux, où chacun retrouvait une part de nostalgie, des photos et archives d'histoires...
Tout cela autour de buffets froids confectionnés par les familles qui se sont investi pour le plus grand plaisir de tous.
Merci JPB
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