20 Juillet 2022
- Extrait -
Le président depuis mars de la commission chargée de la "reconnaissance" et de la "réparation" des harkis est en visite au Mémorial de Rivesaltes ce mercredi 20 juillet.
Quelque 22 000 harkis, soit à peu près la moitié de ceux qui vont transiter dans des camps de réfugiés français à partir de juin 1962, sont passés par le camp de Rivesaltes, de très loin le plus important de France. C’est donc tout naturellement que Jean-Marie Bockel, le nouveau président de la Commission nationale d’indemnisation des harkis a choisi ce lieu, mercredi matin, pour son premier déplacement. La commission, elle, est au travail depuis le mois de mars et a déjà rendu 2 000 décisions.
Pouvez-vous nous expliquer le fonctionnement de cette commission. Qui est indemnisé et sur quels critères ?
Le critère est assez simple. L’État indemnise les personnes ayant subi un préjudice de son fait. Ce qui établit ce préjudice est la présence de harkis dans des camps ou dans des hameaux de forestage. Dans ces lieux, les harkis et leurs familles traitaient la forêt, s’occupaient de la prévention des incendies, etc. Il n’y avait pas de privation de liberté comme dans les camps mais, par exemple, une difficulté de scolarisation ou de déplacement. L’indemnisation concerne donc non seulement les harkis mais aussi leurs familles en fonction du temps passé dans ces camps ou ces hameaux.
À combien se monte cette indemnité ?
Le montant maximum de l’indemnité est de 16 000 euros (lire ci-contre). Nous attendons plusieurs dizaines de milliers de demandes. Nous en avons déjà reçu 15 000 et nous avons, sur ces dossiers, adressé 2000 réponses et seulement 29 refus pour des raisons bien spécifiques.
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20/07/2022
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