Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Indemnisation des harkis : - Écouter toutes les demandes -

- Extrait -

Le président depuis mars de la commission chargée de la "reconnaissance" et de la "réparation" des harkis est en visite au Mémorial de Rivesaltes ce mercredi 20 juillet.

Quelque 22 000 harkis, soit à peu près la moitié de ceux qui vont transiter dans des camps de réfugiés français à partir de juin 1962, sont passés par le camp de Rivesaltes, de très loin le plus important de France. C’est donc tout naturellement que Jean-Marie Bockel, le nouveau président de la Commission nationale d’indemnisation des harkis a choisi ce lieu, mercredi matin, pour son premier déplacement. La commission, elle, est au travail depuis le mois de mars et a déjà rendu 2 000 décisions.

Pouvez-vous nous expliquer le fonctionnement de cette commission. Qui est indemnisé et sur quels critères ?

Le critère est assez simple. L’État indemnise les personnes ayant subi un préjudice de son fait. Ce qui établit ce préjudice est la présence de harkis dans des camps ou dans des hameaux de forestage. Dans ces lieux, les harkis et leurs familles traitaient la forêt, s’occupaient de la prévention des incendies, etc. Il n’y avait pas de privation de liberté comme dans les camps mais, par exemple, une difficulté de scolarisation ou de déplacement. L’indemnisation concerne donc non seulement les harkis mais aussi leurs familles en fonction du temps passé dans ces camps ou ces hameaux.

À combien se monte cette indemnité ?

Le montant maximum de l’indemnité est de 16 000 euros (lire ci-contre). Nous attendons plusieurs dizaines de milliers de demandes. Nous en avons déjà reçu 15 000 et nous avons, sur ces dossiers, adressé 2000 réponses et seulement 29 refus pour des raisons bien spécifiques.

- Lire la suite

20/07/2022

******* 

Pour suivre votre actualité sur les harkisAbonnez-vous gratuitement à la NEWSLETTER

undefined
Dates des rassemblements, pour la Reconnaissance, la mémoire, et la culture.
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
N
Je trouve dommage de minimiser à ce point la moindre seconde, minute, heure, jour, mois, année vécu dans un de ces camps par un homme, une femme, un adolescent, un enfant, un bébé. Attention à ne pas trop décrire les évènements avec un regard lointain "dans ces lieux, les harkis et leurs familles traitaient la forêt, s'occupaient de la prévention des incendies, etc...il n'y avait pas de privation de liberté comme dans les camps mais par exemple une difficulté de scolarisation, de déplacement. Dans ce cas, pour rendre les choses encore plus belles nous allons raconter que ma mère à eu de la chance de me mettre au monde au domicile, dans la cité du "Logis d'Anne" . Mes frères et soeurs ont compris le jeu de mots des années plus tard pour (Logis d' Ânes). Vous allez dire aujourd'hui que le Choix du nom de la cité, a été choisi par les harkis eux mêmes ? Et que ma mère qui ne parlait pas le français, a décidé de me donner un prénom français pour m'intégrer. Oui, ce qui reste vrai, c'est que pour un enfant vivre dans un camp, la misère ou les atrocités, pour lui la vie est toujours belle mais une fois adulte, on se rend compte que cela n'était qu'une illusion. Nous avons simplement rendu ces lieux beaux avec notre regard d'enfant.
Répondre
M
Bonjour effectivement je suis née aussi au camp du logis d'Anne en vivait vraiment dans la précarité totale avec les lit de camp est leurs maisons phénix avec beaucoup d'humidité est des trous de partout même <br /> le sol etait pleins de trous envoyer le fond, vivre dehors ça n'aurais fait aucune différence être un enfant malgré en pensée moins a quand en commence a comprendre la vie en mériter pas ça
S
https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/aix-en-provence/harkis-abandonnes-mal-aimes-portrait-ancien-habitant-du-logis-anne-jouques-1727645.html
B
Bonjour à vous tous mes Amis, <br /> J’ai toujours été attentif lorsqu’on parle des harkis, même si ce gouvernement a fait un geste contrairement au précédent qui vous avait lourdement oublié.<br /> Cependant, je ne comprends toujours pas comment la France continue de fermer les yeux et de se comporter d’une façon indigne. Imaginons un instant des Français autochtones ayant vécu les mêmes souffrances que les harkis que l'on a enfermés dans les camps après avoir servi de chaire à canon ? Je suis déçu par la politique de la fuite en avant.<br /> Mais, il y a aussi une remarque que l'on oublie volontairement. Ceux qui ont connu l'époque des harkis abandonnés en Algérie sans défense, beaucoup ferrent, arrêtés et jetés en prison où ils ont souffert s'ils n'ont pas été exécutés. Il y a ceux qui ont galéré comme moi avant de rejoindre la France entre 62 à 70. J’ai vécu cette galère, j’ai dû me cacher pendant deux ans, en changeant de lieu ou de ville pour ne pas être reconnu comme harki. Pourtant, je n'avais que 19 ans, je ne comprenais pas ce qui se passait autour de moi. Oui, j'ai connu cette période sombre, on oublie ces deux années de souffrance. La peur au ventre ! Chaque jour, je me disais, que c’est le dernier pour moi ! On n'oublie pas de telles souffrances.<br /> Seulement, voilà, on essaye de temps en temps de réparé un vieux chambre à air, à qui on colle quelques rustines pour continuer à tuer un peu le temps avant que les vieux harkis disparaissent pour toujours. Oui, je suis triste, de cette France qui a perdu de ses valeurs et nous a fait tant de mal à nous harkis et leurs descendants.
Répondre
S
Bonjour, <br /> <br /> Ma reaction est simple, le gouvernement devraient accélérer le mouvement concernant les indemnités, car le temps avancent et nos anciens n'ont plus le temps de patienté comme ça.<br /> Alors activé le mouvement pour ceux qui sont encore parmis nous.<br /> <br /> Bien cordialement.
Répondre
S
Bonjour,<br /> <br /> L'article 9 du décret 2022-394 stipule :<br /> <br /> Le montant de la réparation mentionnée à l'article 3 de la loi du 23 février 2022 susvisée comporte les éléments suivants :<br /> 1° Une somme minimale, fixée à 2 000 euros lorsque le demandeur a séjourné dans les structures évoquées à ce même article pendant une durée inférieure à trois mois et à 3 000 euros pour une durée supérieure ;<br /> 2° Une somme proportionnelle à la durée effective du séjour, correspondant à 1 000 euros pour chaque année passée par le demandeur au sein de ces structures, toute année commencée étant intégralement prise en compte.<br /> <br /> Je comprend que le calcul est le suivant, contrairement à votre article :<br /> Forfait de 2000€ ou 3000€ si la durée de vie dans ces "lieux" est inférieur ou supérieur à 3 mois et 1000€ par année. Le montant maximum sera de 17000 € et non 16000 €<br /> <br /> 14 années maximum prises sont prises en compte par la loi, beaucoup ont vécu dans ces "lieux" après le 31/12/75. Beaucoup n'ont pas vécu dans ces "lieux" mais devraient bénéficier de cette loi.
Répondre
M
bonjour pouvez vous me renseigner sur le délai indemnisation aprés avoir déposé la demande.merci par avance
A
Oui,c pour une question,comment prouver mon passage par cet endroit sachant que je devais avoir 5 ou 6 ans lorsque nous avons déménagé dans le nord de la France.<br /> Mes parents,paix a leurs âmes sont décédés.<br /> Pourrais je avoir une recommandation s'il vous plaît.<br /> Bien cordialement.
A
Pourquoi ne parlez-vous pas de ceux qui sont en Algérie pour qu'ils souffrent en silence. Même ils sont avec toi contre vents et marées