13 Décembre 2022
Objet : lettre Circulaire
Mesdames, Messieurs,
Membre du bureau d’AJIR,
Délégués régionaux,
Adhérentes et Adhérents,
Je fais suite au mail que vous avez reçu de Monsieur MOHAND HAMOUMOU le 3 décembre, concernant les structures non répertoriées.
Comme il a été décidé lors de la réunion à Lyon, j'ai été chargé avec certains d'entre vous, de coordonner et centraliser toutes les informations qui me seront remontées.
Le but est d'élaborer une synthèse des structures non répertoriées à ce jour par la Commission nationale de réparation, qui sera remise courant janvier au président Jean-Marie Bockel pour instruction.
Dans cette optique, vous devez être le relais auprès des familles et des associations, afin de permettre l'aboutissement des recherches sur l'identification de ces structures, et également apporter les preuves conformément aux exigences de la loi.
Le texte de loi vise en effet les familles hébergées dans des structures de toute nature ou elles ont été soumises à des conditions de vie particulièrement précaires, ainsi qu'à des privations et à des atteintes aux libertés individuelles qui ont été source d'exclusion, de souffrances et de traumatismes durables.
Il faut ainsi administrer la preuve :
- de structures de toute nature, donc les cités urbaines comprises si elles ont certains critères (majorité de Harkis, isolement, etc.)
- d'un type d'hébergement précaire, provisoire (préfabriqué, baraquement, Sonacotra et assimilés)
- de conditions de vie indigne : pas d'eau courante, manque d'hygiène et sécurité, isolement géographique entrainant une entrave à l'intégration et un sentiment de rejet
- d'absence de mixité sociale (vie en communauté)
- de perte de chance (pas de scolarisation normale avec les enfants de la commune)
Tout document administratif, délibérations du conseil municipal sur l'ouverture et la fermeture des structures, articles de presse, photographies, constituent des éléments de preuve.
Afin de pouvoir apporter des améliorations à la loi du 23 février 2022, et permettre au Président d'AJIR accompagné de toutes les associations adhérentes de relayer nos réclamations, ce travail préalable et minutieux est primordial.
Chacun doit le faire pour son département.
Il faut aussi impliquer les personnes concernées car c'est dans leur intérêt.
Nous comptons sur votre précieuse collaboration,
Dans l'attente,
Ali Amrane Vice-Président Sud-PACA AJIR
Président du Collectif des Associations de Harkis des Alpes Maritimes
amrane.06@hotmail.fr 06.16.27.69.72
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