« Depuis l’âge de mes 14 ans, je me bats pour mes compatriotes » : Zekira Messaoudi, harki, témoigne

Après les accords d’Évian de 1962, des milliers de harkis sont rapatriés en France. Fondatrice de l’Union nationale des veuves et des enfants harkis anciens combattants, Zekira Messaoudi continue d’élever la voix pour rendre justice aux familles harkis.

« On a voulu tuer une culture », déclare la fondatrice de l’Union nationale des veuves et des enfants harkis anciens combattants.  Photo VM /Aurelien BILLAUT

- Extrait -

La guerre est finie. Les accords d’Évian, signés le 18 mars 1962, mettent fin à la colonisation française en Algérie. Les civils, les militaires, les administrations sont obligées de retourner en France. Laissant derrière eux leur terre natale.

Les harkis et les harkettes, des hommes et des femmes qui ont combattu pour l’armée française face au Front de libération nationale (FLN), doivent eux aussi quitter cette terre. Zekira Messaoudi, fondatrice de l’Union nationale des veuves et des enfants harkis anciens combattants à Épinal en 2007, raconte son histoire.

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