10 Juillet 2023
Dans les Bouches-du-Rhône, entre 3 000 et 5 000 personnes sont concernées par la loi portant reconnaissance de la Nation envers les Harkis. Le département est le premier en termes de nombre de dossiers.
- Extrait -
Ce début de semaine, Jean-Marie Bockel, président de la commission nationale indépendante de reconnaissance et de réparation des préjudices subis par les Harkis est allé à la rencontre des familles...
Au hameau de Brogilium à Fuveau, le sentiment d’abandon reste intact. En 1962, au lendemain des accords d’Evian du 18 mars qui marquent la fin de la guerre et l’indépendance de l’Algérie, 90 000 harkis, ces Algériens qui ont combattu aux cotés de la France, sont rapatriés sur le sol français. Beaucoup sont dirigés vers des camps de transit, comme celui qui existait à Fuveau, à l’extérieur du village, le long de la RN 96. Au départ, ces combattants et leurs familles sont parqués dans des préfabriqués. " Les toilettes étaient dehors, on tirait l’eau du puits, on se douchait dehors…Les conditions misérables " se souvient, amère, Muriel Allioui, arrivée à l’Age de 17 ans au hameau de Brogilium.
" La responsabilité de porter ces initiatives mémorielles "
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