Un dépôt de gerbes a suivi l'allocution d'Adda Moualkia (à droite)./ Photo DDM, Lucien Mercier.
Après avoir transité par les camps de Rivesaltes, du Larzac, de Bourg-Lastic ou de Saint-Maurice-l'Ardoise, les premières familles de harkis rejoignaient le 18 janvier 1963 le Cara de Bias. Afin de commémorer le cinquantenaire de cette arrivée, Adda Moualkia, la présidente de l'association Génération harkis, avait convié vendredi dernier les responsables d'autres associations harkis, des ACPG-CATM et des Croix de guerre et de la Valeur militaire, à se réunir devant la stèle des cités Astor et Paloumet.
Le maire de Bias Jean-Jacky Larroque et le député de la circonscription Jean-Claude Gouget assistaient à cette cérémonie tenue en petit comité du fait des difficultés de circulation qui ont empêché plusieurs invités de venir.
Dans son allocution, Adda Moualkia évoqua «un camp qui n'avait rien d'un Eden et où les arrivants vivaient un quotidien soumis à la discipline stricte imposée par l'administration». Et de poursuivre : «La révolte des harkis en 1975 a permis de faire bouger les choses, mais la République n'a pas réellement répondu aux attentes des familles. Voilà pourquoi nous invitons le ministre chargé des anciens combattants Kader Arif à se rendre prochainement sur place. La responsabilité, c'est maintenant ! » Deux gerbes furent ensuite déposées au pied de la stèle.
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La Dépêche du Midi
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l'Association Départementale Harkis Dordogne Veuves et Orphelins , et le site http://www.harkisdordogne.com/ Périgueux