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L’Ajir Lozère, nouvelle association qui défend la cause des Harkis Mende (48)

Derrière Ghalia Thami (au micro), présidente Ajir Lozère, M. Hamoumou, le président de l’association nationale.

Membres du Bureau de l'Association Régionale d'Ajir Lozère (48) avec Ghalia THAMI, Présidente et Ouarda YENNEK, Vice-présidente d'Ajir pour les Harkis de Mende

- Extrait -

Antenne départementale d’une association nationale, elle veut être un interlocuteur avec les pouvoirs publics. Pour le devoir de mémoire.

Dernièrement à la salle Urbain-V, s’est déroulé le lancement d’Ajir Lozère, Association justice information réparation pour les Harkis. Le membre d’honneur est M. Seddik, mémoire vivante et la force de cette association. Le préfet, représenté par le directeur de l’Onac, David Davatchi, le député de la Lozère, Pierre Morel-à-l’Huissier, le maire de Mende, Laurent Suau, sa première adjointe, Régine Bourgade, ont honoré de leur présence cet événement, ainsi que de nombreuses délégations départementales, Eure, Seine-Maritime, Alpes-Maritimes, Puy-de-Dôme, Hérault.

Plus de 60 personnes ont assisté à cette réunion.

Une minute de silence a été observée à la mémoire de Zohra Benguerrah, décédée début octobre 2021, qui était une grande militante, active, déterminée pour la cause des Harkis et d’une fidélité sans faille à cette cause. Cette réunion a été présidée par Mohand Hamoumou, président national d’Ajir France, présente dans plus de 50 départements et réunissant 1 470 adhérents.

Mohand Hamoumou a raconté son parcours. Il avait un an lorsque son père, Harki, a été tué. Sa famille est arrivée en juin 1962, au camp du Larzac et elle a vécu sous une tente dans des conditions précaires, ce qui a fait dire à l’orateur, qui a le sens de l’humour : "Depuis lors, je n’ai plus jamais voulu faire du camping !". La famille Hamoumou est passée par le camp de Rivesaltes avant de rejoindre un hameau de forestage en Dordogne.

Docteur en sociologie, maître de conférences à l’université, maire de Volvic durant deux mandats, ancien DRH, Mohand Hamoumou est, à Paris, un interlocuteur respecté et écouté par les pouvoirs publics.

Sept hameaux de forestage en Lozère

Le président national a fait une présentation d’Ajir France. Puis il a expliqué la loi avec clarté et précision, récemment votée par le Parlement. Elle porte sur les réparations accordées aux Harkis et concerne les personnes ayant séjourné dans des camps et hameaux de forestage (sept en Lozère).

Ghalia Thami, présidente d’Ajir Lozère, a fait une présentation de cette délégation départementale, elle a insisté sur la nécessité de faire mieux connaître l’histoire des Harkis qui est trop souvent oubliée et déformée

: "Nous menons ce combat pour nos anciens et pour la vérité objective de notre histoire." Chaleureusement applaudie, Ghalia Thami a mis l’accent sur le devoir de mémoire et a lu les courriers de soutien, très forts en émotion et plein d’encouragements, émanant de la sénatrice de la Lozère, Guylène Pantel, qui était excusée, et du délégué général du Souvenir français en Lozère, qui a félicité les instigateurs d’une telle initiative.

À l’issue de cette réunion, un moment de convivialité a réuni les participants autour du verre de l’amitié. Il était organisé par les bénévoles sous la houlette d’Ouadia Yennek, vice-présidente d’Ajir Lozère.

En fin d’après-midi, les participants se sont rendus au cimetière pour déposer une gerbe à la mémoire de Zohra Benguerrah qui est, pour les Harkis, "leur sœur de cœur".

La soirée s’est terminée autour d’un délicieux couscous, au restaurant le Tipaza. De nombreuses rencontres de travail sont prévues en Lozère, où se déroulera aussi une rencontre nationale organisée par Ajir France.

24/05/2022

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Dates des rassemblements, pour la Reconnaissance, la mémoire, et la culture.
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