29 Mars 2015
Bonjour,
Voir les deux documents joints ci-dessus et l'appréciation du livre sur les Harkis restés en Algérie ci-dessous. Lisez bien sur le premier document : Ce chiffre de 150 000 harkis a été écrit par un général Français et comme ces tueries et massacres devaient rester secrets comme pour les abandons (voir les lettres du 12 mai 1962), je ne vois pas quel intérêt aurait eu cet homme à truquer les chiffres.
D'ailleurs avant fin 1962 Messmer avait annoncé ce chiffre. A suivre après le document ci-dessous, ma correspondance sur Facebook au sujet du livre en question. Cela se passe sur le "GROUPE" "Enfants, petits enfants de harkis et Pieds Noirs"
Sur ce sujet, ô combien douloureux pour nos compatriotes Harkis, l’inénarrable Pierre DAUM, a une version qui se propose de faire boum ou pschitt, c’est selon… La lecture de sa recension, liée à son « dernier tabou levé » à paraître le 2 avril 2015, est édifiante : « On pense en général que les harkis, ces Algériens intégrés à l’armée française pendant la guerre d’indépendance, ont soit réussi à s’enfuir en France, soit été “massacrés” en 1962. En réalité, la plupart d’entre eux n’ont pas été tués, et vivent en Algérie depuis un demi-siècle. » Pourtant le Président BOUTEFLIKA, manifestement pas au courant, avait déclaré que les massacres des harkis avaient été une grave erreur. Le chevalier DAUM, après nous avoir révélé que tous les pieds-noirs n’étaient pas partis en juin 1962 ; comme ripolin il nous propose une deuxième couche mais son verni, à lui, semble bien douteux voir naïf...
Mes Amis, P.Daum a dit, "on s'imaginait " que les Harkis avaient été tous massacrés. Les scènes d'horreur qui ont eu lieu jusque dans le moindre petit village où les autorités FLN obligeaient les populations à regarder et participer aux massacres, on se l'imaginait ?. Un ancien FLN, à la télé algérienne il y a peu : Quand on trouvait un Harki dans une mechta, on tuait tout le monde et on brulait tout pour ne pas laisser de traces, on se l'imaginait aussi ? Ceux qui ont pu échapper aux génocide ont eu beaucoup de chance et on été sauvés par des Algériens qui risquaient eux même leurs vies.
Cela a été aussi le cas pour de très nombreux Pieds Noirs. Je vois mal dans l'Algérie d'aujourd'hui, qui est, comme tout le monde le sait, un modèle de démocratie, un ancien harki dire du mal du pays où il vit, même s'il a subi les pires tortures, morales ou physiques.
Je disais, vu le livre de ce P. Daum, de quoi vous plaignez vous les Harkis, On ne vous a pas tant massacrés, torturés, ébouillantés, dépecés, violés, fait déminer... La plupart d'entre vous sont même restés sur leur terre natale sans "TROP" de problèmes. Une fois de plus, comme vos frères Pieds Noirs, vous vous victimisez. Au vu de ce livre, on pourrait même fêter le 19 mars avec nos amis de la FNACA puisqu'il ne s'est presque rien passé après cette date "inique" dans l'histoire de France.
D'ailleurs cet écrivain a déjà publié un livre en disant que c'était pareil pour les P.N et que 200.000 étaient restés parés l'indépendance. Mais, ce qu'il oublie de dire c'est que petit à petit, ceux-ci ont quitté leur sol natal car le régime menait une politique pour les forcer à le quitter.
Ah oui, j'allais oublier, El Watan est vraiment une référence en matière d'impartialité.
Source : RG
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L’Association Départementale Harkis Dordogne Veuves et Orphelins, et le site http://www.harkisdordogne.com/ Périgueux