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France-Algérie : la Lunelloise Maïlys Kydjian creuse la mémoire

France-Algérie : la Lunelloise Maïlys Kydjian creuse la mémoire

Maïlys Kydjian, doctorante en sociologie, s’intéresse à la relation entre France et Algérie.

 

Arrivée à Lunel depuis moins de deux ans, Maïlys Kydjian rédige actuellement sa thèse de sociologie. Cette dernière, sur la construction coloniale dans les familles en France dans un contexte post-colonial

(la guerre d'Algérie) sera présentée prochainement à l'université Toulouse II.

C'est en grande partie autour de ce thème - passé commun, mémoires multiples - que la jeune thésarde interviendra le vendredi 5 juin, salle Castel, à Lunel, à l'invitation du Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples (Mrap) Lunellois Petite Camargue.

En Master, c'est déjà à la mémoire que s'intéresse Maïlys Kydjian en travaillant sur les familles arméniennes après le génocide. "Ce sont mes origines par ma mère. Cela résonnait en moi. Après, j'ai en envie de travailler sur l'immigration algérienne en France, comment elle est traitée. Et son lien avec la guerre d'Algérie".

"Il y a encore beaucoup de préjugés aujourd'hui, de malentendus"

Une guerre particulièrement complexe car beaucoup de personnes, de protagonistes, se retrouvent en France aujourd'hui. "Harkis, Pieds noirs, Algériens. Il y a encore beaucoup de préjugés aujourd'hui, de malentendus". Certes, il ne s'agit plus de la violence des années 70. Mais les différends n'ont pas été affrontés. "On s'est dit le temps va faire son affaire. Mais certaines choses ne passent pas. Reste l'incompréhension".

Une impasse mémorielle

 

En évoquant la situation actuelle, Maïlys Kydjian ne peut que marcher sur des œufs et apporter son point de vue de sociologue. "On traite tout ça d'un point de vue religieux, de l'immigration, sans trop faire de distinction. Cela fait partie de l'histoire coloniale. La France ne fait pas face. L'enjeu d'une partie de ma recherche, c'est justement de savoir à quel point cela joue encore".

D'un point de vue de sociologue, Maïlys Kydjian peut comprendre le comportement de ces jeunes qui partent faire la guerre.

"Ils sont dans une impasse mémorielle, dans une situation sociale difficile.

À la fois une impasse scolaire, professionnelle, de logement. C'est un révélateur du dysfonctionnement, des maux de notre société aujourd'hui".

La conférence du Mrap permettra de revenir sur la complexité et la singularité de ces mémoires. "Familiales, individuelles, collectives. À chaque niveau, elles ne sont pas les mêmes".

Article Source : Frédéric Amadon 

La conférence

France - Algérie : passé commun, mémoires multiples ?”, une conférence de Maïlys Kydjian, vendredi 5 juin à 18 h 30

à la salle Castel de Lunel (34).

Elle sera précédée d’une courte projection concernant les Harkis et la loi d’amnistie avec un film de René Vautier.

Un débat suivra le tout.

Pour le Mrap, Lunellois Petite Camargue,

il s’agit de "rompre le silence sur des mémoires multiples trop longtemps tues. De s’opposer à leur instrumentalisation par ceux qui ne songent qu’à raviver les haines".

 

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Dorénavant, si vous le souhaitez, vous pouvez laisser un commentaire sous chaque article en bas à gauche, dans commenter cet article

l'Association Départementale Harkis Dordogne Veuves et Orphelins, et le site http://www.harkisdordogne.com/ Périgueux

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C
Vous pouvez écrire l'histoire Franco Algérienne comme vous le vouez, mais l'assassin des Harkis et des Pieds Noirs n'est que le de gaulle .
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