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mohamed zaidat répond à la direction régionale pôle emploi paca

Direction régionale Pôle Emploi PACA

Nous vous invitons à trouver en pièce jointe l’invitation à une réunion d’information sur l’offre de services de Pôle emploi, les outils de la politique publique (contrats aidés) et la formation professionnelle

 

***

 

Mercredi 18 novembre 2015

De 9h30 à 12h00

A la Direction régionale Pôle emploi PACA

34, rue Alfred Curtel 13010 Marseille

Salle Garlaban 1er étage

Tél : 04 91 16 85 90

***

mohamed zaidat répond à la direction régionale pôle emploi paca

 

Réponse de Mohamed Zaidat à l'invitation réunion d'information sur les contrats aidés et la formation

Messieurs les Directeurs,

J'ai bien pris connaissance du contenu de votre document m'invitant à participer à la réunion du 18 novembre 2015, dont l'objet est une information sur l'offre de services de Pôle emploi, sur les outils de politique publique (contrats aidés) et la formation professionnelle.

Messieurs les Directeurs,

Est-il nécessaire de vous rappeler qu'une mesure spécifique en direction de la deuxième génération a été engagée, il y a plus de trois ans, intitulée -passeport pour l'emploi-, et  une autre, hautement symbolique, qui rendait éligible, les descendants des anciens "Harkis", aux emplois réservés de la fonction publique ?

Messieurs les Directeurs,

Après ces règles spécifiques et particulières citées ci-dessus, certes, les résultats ne sont pas à la hauteur des espérances suscitées, comment voulez vous que nous acceptions des mesures de droit commun, applicables à tous !

Les règles spéciales de droit ont leur raison, notamment pour les "survivants" de notre communauté de destin. Encore faut-il qu'il y ait une forte volonté des pouvoirs publics pour que cela se concrétise quantitativement et qualitativement !

Pour le moment on est loin du compte.

Messieurs les Directeurs,

Je vous invite  à vous pencher sur l'histoire particulière des anciens Harkis, eux qui ont fait un choix, eux qui ont cru à la parole donnée !

Ce sont nos pères, qui ont tant souffert, que l'on a traité de collabos, ici en France, leur patrie, par l'ennemi d'hier et dans l'hémicycle de la représentation nationale. Penchez vous également sur celles de nos mères, qui ont tout laissé, qui ont accepté les conditions inhumaines dans des camps en France; de "concentration", de relégation et dedéstructuration.

Renseignez vous sur celles plurielles d'une grande partie de la deuxième et troisième génération, eux qui ont entendu à maintes reprises les mots de « traitres » « collabos », « sous hommes ». Imaginez-vous les multiples traumatismes que cela a pu engendrer ?

Messieurs les Directeurs,

C'est pour tout cela que je ne viendrais pas à cette réunion du 18 novembre, car vous, vous avez répondu à une commande, alors que moi, je suis dans la même ligne directrice de mes amis militants de cette noble cause, nous exigeons :

« La reconnaissance officielle du drame des familles des anciens harkis et une juste réparation de tous les préjudices subis à travers une loi votée par le Parlement ».

Cette exigence est la pierre angulaire de toutes nos revendications.

Elle s'inscrit dans la droite ligne de l’engament écrit pris par François Hollande le 5 avril 2012 :

"Comme je m’y suis engagé, si le peuple français m’accorde sa confiance, je m’engage à reconnaître publiquement les responsabilités des gouvernements français dans l’abandon des Harkis, le massacre de ceux restés en Algérie et les conditions d’accueil des familles transférées dans des camps en France.

Au-delà de cette reconnaissance tant espérée et tant attendue, que l’actuel président sortant a refusé d’accomplir, je veux ici vous faire part de mon intention d’assurer aux Harkis et à leurs descendants la reconnaissance de la République.

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