17 Août 2016
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Aujourd’hui, faut-il attirer l'attention de M. le secrétaire d'État, du gouvernement et du Président de la République sur les inquiétudes des familles de harkis. Ce gouvernement ne marque pas et n’a jamais marqué l'engagement des pouvoirs publics à établir un financement de qualité des préjudices subis par les harkis et leurs familles, et à reconnaître leur courage et leurs actions pendant la guerre d'Algérie.
Depuis 2012, aucune mission ou commission n’a été saisie pour examiner le vrai taux d'indemnisation proposé par les lois exécutées entre 1971 et 2005 à l’attention des familles de harkis. Or bien des harkis décèdent depuis sans avoir reçu ce droit légitime qu'est la reconnaissance del’abandon et les massacres des harkis, alors même que l'ancien Président de la République avait reconnu le tort de la France en la matière.
Le Gouvernement Hollande n’est pas conscient d’une détresse de 54 ans ressentie par les harkis qui ont été abandonnées et massacrés, qui ont dû abandonner la terre où ils sont nés. François Hollande, lors de son discours du 19 mars 2016, a évoqué ces souffrances des harkis, pourchassés en Algérie, abandonnés par la patrie qui les avait appelés, accueillis dans des conditions indignes en France avant que la France ne reconnaisse en 2001 leur sacrifice. Ces sacrifices à ce jour, les harkis ont été floués et ne leur apporté qu’une infime réparation !
À ce jour, ce gouvernement a montré qu'il n’était pas désireux d'apporter aux harkis toute la reconnaissance qu'ils méritent. Toutefois, 1 an après l’élection de François Hollande, la dynamique enclenchée s'était cassée.
Enfin, nous pouvons dire que ce gouvernement n’a jamais assumé la responsabilité politique tant la responsabilité budgétaire envers les harkis. Maintenant, il est important pour nous, de tirer toutes les conséquences dans le cadre de la préparation de l’élection présidentielle de 2017, que l'on procède à une consultation du candidat qui assumerait l’histoire des harkis.
Qui aujourd’hui, peut se permettre de telles appréciations ? Qui peut assumer à ce point le sens du droit à réparation, un droit qui découle de la reconnaissance par la nation, au lendemain de la Première Guerre mondiale, du prix du sang versé par des Français pour défendre la France, leur pays, la patrie ?
C'est aussi cela, le devoir de mémoire. Je suis certain que, nous saurons ensemble créer un réseau d’intelligence pour porter une seule revendication pour refuser que soient ainsi traités les harkis et leurs familles dans l’oubli.
Publié par L'équipe Mon Harki.com
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