9 Août 2016
À titre exceptionnel, à la demande de plusieurs abonnés, du conseil d’administration, nous venons rendre hommage à Alain Ferki pour tout son travail sur l’histoire et la mémoire des harkis tant, dans son département, que sur le plan national, ce jour 9 Août, jour de son anniversaire.
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Des réactions ( Commentaires ) à L'article
10-08-2016 à 12 h 21'
Alain, c'est un combattant au service d'une Cause; celle des Harkis. Certains se glorifient d'être les premiers à l'avoir défendue et s'arrogent le droit de représenter celle-ci.
Alain pourrait prétendre à cela vu son parcours.
Mais, le temps de l'action violente est passé, 54 ans après notre exode, il est temps de penser aux moyens légaux qui sont à notre disposition, certains ont entrepris des actions contre l’état Français et un tribunal civil n’a-t-il pas reconnu l’abandon des Harkis.
C'est malheureux à dire, il ne faut pas se leurrer, mais, je pense que nos dirigeants ne reconnaitront jamais cet abandon, ce massacre et la relégation dans les camps en France des Harkis et leurs familles.
Il faut aussi œuvrer pour la mémoire et défendre cette cause en la faisant connaitre et reconnaître le plus possible. De part ces actes, de plus en plus de personnes soutiennent ces actions mémorielles; du simple citoyen à de nombreux élus qui participent à nos cérémonies ou commémorations. Il y a aussi des mouvements comme celui de Foix où les revendications sont mises au grand jour sur la place publique sans haine ni violence.
Alain est dans cette optique, après avoir milité sur le terrain, il veut faire avancer la Cause des Harkis (avec d’autres) en la plaçant sur le terrain Mémorielle.
Que faire de plus, casser, saccager, invectiver... libre à ceux qui décident d'agir ainsi de le faire. Je pense que cela dessert cette Cause 54 ans après. Cela ne fait que disperser ces Harkis et certains quittent carrément les associations ou coordinations et se referment sur eux même, à qui la faute, je ne saurai jeter la pierre à qui que ce soit n'étant pas Harki moi même.
Je dois dire qu’étant foncièrement contre la violence, je l’ai quand même comprise, même admise, lors premières émeutes de 1975 à Bias notamment. C’était des violences nécessaires et légitimes selon moi. Le temps est passé pour de telles actions.
Preuve en est, le manque de participants aux commémorations ou cérémonies. A toutes, quelles soient officielles ou non telles celles du 12 mai. Les associations violentes ou agressives n’ont pas plus de succès que celles qui sont respectueuses des lois.
Mais, à qui profite « le crime », à nos gouvernants qui se frottent les mains de voir ces divisions. Ce qui précède explique cela et ce manque d’union fait que cette reconnaissance n’aura pas lieu pour l’instant, hélas... J’espère, bien sur me tromper.
Pour finir, souhaitons un bon anniversaire à Alain qui est quelqu’un de foncièrement honnête et surtout à l’écoute, ce qui est rare de nos jours. Il a toujours défendu la cause des harkis et de leurs familles avec ardeur et désintéressement.
J’arrête de l’encenser, sinon, il risque de se présenter aux prochaines présidentielles ; je plaisante, il faut bien rire un peu…
Quoiqu’il en soit, même si les actions entreprissent par certains ne me plaisent pas, je ne me permettrais pas de les juger car je ne suis pas un censeur.
Harkamicalement.
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Réaction 10-08-2016 à 14 h 11 '
Bonjour,
Bon anniversaire, mon ami Alain du pays basque.
Comme la bien écrit Guy, tu fais partie des premiers militants de notre cause, depuis 1975
Comme je l'ai dit souvent, notre division arrange les pouvoirs publics, pour l'obtention de cette chère reconnaissance, pour la mémoire de nos parents.
Pourquoi, cette reconnaissance...!
pour le de devoir de mémoire de ces milliers de victimes.
Mais aussi la transmission de cette histoire, aux futures générations. Pourquoi !
Que restera-t-il demain de cette histoire...les 69 lieux de mémoire ?
les 69 camps de harkis "hameaux de forestage' et les 6 camps de transit, Rivesaltes, Bias, st Maurice, Larzac, Bourg l'Astic, la Rye...
Demain, comme la si bien dit Guy, la reconnaissance 54 ans après, sera difficile que vit la France aujourd'hui.
Alors, il ne nous restera l'histoire dès ces 75 lieux de mémoire, ces camps de harkis en France.
Un homme sans mémoire, est un homme sans avenir.
Un peuple sans mémoire, est un peuple sans avenir.
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