Macron en meeting à Toulon je vous ai compris.

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Colonisation :

Macron "s'est tiré une balle dans le pied", dit un fils de harkis

Invité RTL - Le président de Génération harkis parle d'une "énorme erreur stratégique sur le plan politique".

Après le temps des discours creux, voici venu le temps des polémiques pour Emmanuel Macron. En meeting à Toulon (Var) samedi 18 février, le candidat de "En Marche!" est revenu sur ses propos tenus en Algériequelques jours plus tôt, en reprenant de Gaulle et maniant l'excuse tel un équilibriste.

Le 13 février dernier, dans une interview à un média algérien, il avait comparé la colonisation à des crimes contre l'humanité. La phrase choc a suscité l'indignation des pieds-noirs et des associations d'anciens combattants ainsi que d'une grande partie de la droite et du Front national.

Au micro de RTL ce dimanche 19 février, Mohammed Djafour, président de l'association Génération harkis, a adressé un message à Emmanuel Macron. "Vous avez voulu récupérer un électorat franco-algérien en rabaissant le peuple français, ainsi que les Harkis et le monde combattant en particulier. Vous devriez réviser l'histoire de France, M. Macron." Pour ce fils de Harkis, qui aurait pu lui accorder sa voix à la présidentielle, Emmanuel Macron "s'est tiré une balle dans le pied. Il a fait une énorme erreur stratégique sur le plan politique (...) On entend la même phrase de de Gaulle ? Il a compris qui ? Il n'a pas compris les enfants de la France", conclut-il.

Pour écouter l'interview cliquez la photo 

Ludovic Galtier et Bernard Poirette

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Var, Nice Matin 19-02-2017

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Vidéo

La présidente du MUDRA Jeanne Etthari défend la mémoire et la dignité des Harkis et des Pieds Noirs

Les membres de Mémoire Unité Dignité des Rapatriés d'Algérie, sa présidente Mme Jeanne Etthari étaient présents afin de manifester notre indignation face aux propos inadmissibles tenus par Emmanuel Macron ! Harkis, frères et sœurs Pieds noirs même tragédie. Ne pas brader la mémoire au profit de la politique politicienne.

Nous sommes toujours sur le même bateau depuis 55 ans. Ne jamais oublier le sang versé et le cruel et douloureux exil toujours là aujourd'hui.

Ne jamais oublier les camps dans lesquelles nous avons été indignement parqués pour avoir aimé notre Cher Pays la France Jeanne ETTHARI

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