5 Octobre 2017
Le 25 septembre, la Journée nationale d'hommage aux harkis, et membres des formations supplétives permet d'honorer ces soldats algériens ainsi que les autres membres des forces supplétives de l'armée française pendant la guerre d'Algérie.
A partir de 1962, des milliers de harkis et leurs familles furent rapatriés. Pour faire face à cet afflux de réfugiés, des centres d'hébergement sont ouverts dans l'urgence. Près du Vigeant, l'ancien camp militaire de la Ryedevient alors centre d'accueil, de transit et de reclassement. Composés de 40 bâtiments abritant 150 logements, il a accueilli jusqu'à 936 personnes en 1963.
Aujourd'hui, le Département a fait raser les bâtiments tombés en ruine et le souvenir de ce camp s'efface si ce n'est un petit cimetière musulman composé de six tombes qui, entretenu par la commune, témoigne aujourd'hui du passage de ces familles.
Ce lundi, en présence d'une délégation militaire d'infanterie des troupes de marine, des représentants des autorités civiles et militaires, des anciens combattants, et du Souvenir français, Bruno Daugy, sous-préfet deMontmorillon, Olivier Sastre, directeur de l'ONAC 86, le lieutenant-colonelFroger, délégué militaire départemental adjoint et Pierre Gourmelon, maire du Vigeant, ont dévoilé un pupitre installé dans le petit cimetière.
Il évoque par des photos et des textes auxquels a contribué Serge Lebon, instituteur à cette époque, l'histoire de ce camp, évitant ainsi que ne tombe dans l'oubli ce pan de l'histoire des harkis. La cérémonie s'est prolongée par un dépôt de gerbes sur l'une des tombes (celle d'un enfant).
Delorme Robert
27/09/2017
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