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Réparer les Harkis, c'est non pour la ministre !

Réparer les  Harkis,c'est non pour la ministre ! 

Réparer soixante-quinze harkis, tel était l’objectif de la majorité de droite au Sénat en présentant mercredi 23 mai 2018 un amendement en ce sens lors de l’examen du projet de loi de programmation militaire.

Le groupe LR au Sénat avait alors chargé la sénatrice LR des Français de l’Etranger

Joëlle Garriaud-Maylam à défendre cet amendement. « Nous parlons de 74 harkis, qui se sont battus pour la France pendant la Guerre d’Algérie, et encore aujourd’hui en 2018 nous hésitons sur un amendement qui régularise leurs droits ? Je dis non ! C’est une question d’honneur pour la France ! » A déclaré la sénatrice à l’attention du Gouvernement.

 

Depuis les bancs du Gouvernement au Sénat, la ministre Geneviève DARRIEUSSECQ, en charge du dossier « harkis » au sein du Gouvernement, a dit non ! Non à cette première initiative de réparation pour ces harkis. La droite s’est alors mobilisée pour faire passer l’amendement contre l’avis défavorable du Gouvernement. Dans la logique parlementaire, la majorité En Marche à l’Assemblée Nationale devrait prochainement revenir sur vêt amendement et confirmer le refus de la ministre DARRIEUSSECQ d’initier une politique de réparation du drame des harkis à travers ces soixante-quinze harkis.

 

Ce clash au Sénat augure rien de rassurant pour les harkis et leurs familles de harkis qui attentent du président Marcron une grande politique de réparation.

 

Lors de la dernière réunion du Groupe de travail sur les harkis à la mi-mai, le préfet Dominique CEAUX a annoncé un budget de 10 millions d’euros pour le dossier des familles de harkis. Avec un tel budget pour engager une politique de réparation, les familles de harkis pourront espérer au maximum 100 à 1 000 euros de réparation par famille de harkis. On est loin des 300 000 euros pour chaque harki et 150 000 euros par enfants de harkis.

 

Après avoir suscité énormément d’espoir de réparation chez les enfants de harkis, le rapport CEAUX qui sera remis au Président Emmanuel MACRON à la mi-juin s’annonce comme une feuille de route vers la désillusion et le désespoir.

 

Silence radio du côté des représentants de la communauté Harkie qui ont siégé au sein du Groupe de Travail présidé par le préfet Dominique CEAUX. Comme d’hab…

27/05/2018

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M
salut mes dames messieurs je suis père de famille je suis fils de harkis en ce moment la je vie en Algérie j'ai envoyer toute un dossier a l'ambassade de France en Algérie j'ai reçus aucune réponse favorable du bureau des anciens combattant la dernière fois presque un ans j'ai reçus une lettres des bureaux des aides sociales depuis cette date j'attend toujours la réponse
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O
Dans votre article vous ne donnez pas la somme exacte alloué à chaque enfant et surtout cela risque d’etre Verse autrement très bon travail<br /> Continuez comme ca
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L
Un échec programmé.<br /> Au vue de la manière dont s’est mis en place le groupe de travail (non représentatif de l’ensemble des sensibilités au niveau national), et du timing proposé sur une période aussi courte (sachant que dans le passé les groupes HCR et autres, étaient missionnés sur une durée de mandat présidentiel), il était évident que l’échec serait au rendez-vous. La communauté harki reste très diversifiée dans son parcours et dans sa situation socio-économique. Mais ce qui les fédèrent et donne encore du sens à une unité, c’est effectivement leur identité historique et la mémoire qu’ils entretiennent. Ce qui renforce notre spécificité et non le droit commun qui fera de nous une sous-catégorie d’immigrés.<br /> Notre identité, reconnue par la nation et par les français (dont rappelons un sondage important lors d’une émission TV : 86% des français sont favorable à une action de réparation en faveur des harkis), reste le fondement légitime qui donne encore du crédit vis-à-vis des « candidats » lors des élections. La communauté depuis 56 ans a toujours eu à faire non pas à une main serrée de président « compatissants » mais à une bureaucratie fait de petits chefs, d’administration qui donne le bâton sans relâche souvent dans l’impunité totale lorsqu’elle enfreint le devoir de réserve. Depuis plus de 30 ans cette méthode ne fait que gagner du temps et nous voir disparaître un à un. Chaque loi, chaque décret se retrouvent bloqué, neutraliser par ces bureaucrates<br /> Aussi, allons continuer à se précipiter pour serrer la main d’un élu au sourire hypocrite qui finira par une indifférence.<br /> Alors la question qui se pose, si la loi est le ferment de cette république, n’est-il pas temps de l’interpeller, elle, et faire ce que d’autres communautés, avant nous, ont compris depuis longtemps.<br /> Et n’est-il pas temps de demander l’appuis de la communauté française pour soutenir cette cause ?
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J
Mais pourquoi cet article qui sème la confusion, au vu des commentaires des uns et des autres ??!! <br /> La Secrétaire d'Etat a répondu aux parlementaires au sujet des 74 harkis de statut de droit commun qui voulait percevoir l'allocation de reconnaissance qu'ont perçue nos pères ( ces 74 personnes sont de droit commun : c'est à dire assimilés pied-noirs ) ; Mme Darrieussecq ne s'exprime pas au sujet des harkis de droit local comme le sont nos père !! ET c'est Là toute la différence - voir les diverses décisions Conseil d'Etat et Conseil Constitutionnel . Depuis le début - 1962- les statuts de droit local et de droit commun ont fait toute la différence .. d'où nos conditions de rapatriement et la suite jusqu'à ce jour .<br /> Cet article de presse ne NOUS CONCERNE PAS ! On ne peut pas être plus clair .. <br /> Pourquoi donc polémiquer sur un sujet qui ne nous concerne pas ... !?<br /> Cordialement à tous.
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F
Ce qui est bizarre pour ma part c est que ce groupe de travail ne monte pas au creneau... Peut etre que c est encore une mauvaise info... On a l habitude.
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V
"Silence radio du côté des représentants de la communauté Harkie qui ont siégé au sein du Groupe de Travail présidé par le préfet Dominique CEAUX. Comme d’hab…" Je vous invite à aller sur le site cnlh.fr rubrique "communiqués". Vous constaterez qu'une réunion a été organisée au Palais des Congrès de Béziers pour dénoncer l'inertie des pouvoirs publics devant cette situation. Un article a également été publié en ce sens : "Harkis, enfants de Harkis, Le gouvernement nous a menti". La presse également a été saisie mais n'a toujours pas relayé l'info. Je ne peux donc vous laisser dire qu'il y a eu un "silence radio"... Merci de vous tenir informés avant de publier. Cordialement, Y. VION.
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G
Bonjour,<br /> <br /> En réponse à "Harkis"; peut être que les Harkis -au sens large- sont désabusés à force d'être "abusés" sans vouloir faire de jeu de mot, hélas.<br /> Pour ce qui est de la réparation à venir (ou pas ou peu) certains demandent des sommes faramineuses. Mais, en se basant sur 100.000 euros par Harkis ou descendant et en comptant 100.000 prétendants, cela ferait la somme de 10 milliards d'euros. Pensez vous sérieusement que cette somme sera mise sur la table... J'ose espérer que OUI mais, il ne faut pas se leurrer, hélas. <br /> Attendez un peu, vous ne tarderez pas à connaître les mesures que le gouvernement va prendre à l'issue du rapport que va rendre le préfet Ceaux. <br /> En ces périodes de restrictions, le gouvernement aura bon dos de dire que les caisses sont vides alors que lorsqu'elles étaient pleines, rien n'a été fait pour la communauté Harkis, cherchez l'erreur? <br /> <br /> Donc, nous n'avons plus qu'à patienter un peu pour voir à "quelle sauce" vous serez mangé...<br /> "Inch Allah"<br /> <br /> Harkamicalement.
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H
Comment ce fait-il depuis ce matin aucun commentaires sur un sujet si sensible même le mien n,à . pas apparu bizarre ou alors dommage
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B
Faut pas baisser les bras...
1
pas de surprise fallait s en doutait<br /> et ce sera pareille pour les autre
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