31 Juillet 2018
- News -
Mohamed DJAFOUR a participé à "La Gijonada/La Gijounade"
(course pédestre de 10 km - ce samedi 28 juillet 2018 - à Vabre dans le Tarn) qu'il a dédié au drame des harkis.
Ceci en un temps de 1 h 02' 37" catégorie des A.S. sachant qu'il est amateur sans entrainement particulier.
Félicitations à lui pour son courage et sa compétitivité.
Merci à Mohamed Djafour pour sa combativité pour la cause. RK
Mohamed avant le départ.
Mohamed pendant la course.
Mohamed à l'arrivée.
Réaction de Mohamed Djafour, après sa course, il déclare à des amis.
" C'est une première fois, mais ce n'est pas la dernière, ne rigole pas trop, je suis mort ... c'est vrai.
Dis-moi la prochaine fois, tu viens avec moi et pour être sûr que tu finiras, je serai avec toi jusqu'à la fin.
Alors, je rappelle, que ma course est dédié au drame des harkis, j'ai souffert une fois de plus, mais nos souffrances ne sont pas encore finies, voilà c'est pour les harkis".
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Mohamed Djafour court pour sensibiliser au sort des Harkis après la guerre d'Algérie
Mohamed Djafour, président de l'association «Générations Harkis» de la vallée du Thoré et du Mazamétain a participé à la Gijounade, une course à pied de 10 km organisée à Vabre à l'occasion des fêtes de la Ste Anne, et dédié son parcours au drame des Harkis. Il était soutenu par deux adhérents, Corinne Collin et Rachid Kherroubi.
Son message (1)
« Ce drame humain subi par la population harkie, engendré par la plus grande trahison de l'histoire est toujours d'actualité, explique-t-il. Depuis 1962, aucun gouvernement n'a eu le courage de résoudre cette tragédie unique dans l'histoire. Les Harkis trahis, désarmés et livrés aux mains du FLN furent égorgés, assassinés sous les yeux de leurs familles, obligées d'assister à leur assassinat sur la place publique, au lendemain du cessez-le-feu.
Les plus chanceux d'entre eux furent condamnés sans jugement à réaliser des travaux forcés durant toute leur détention.
Le gouvernement FLN obligea leurs épouses et leurs enfants à assister à leurs supplices sous les coups de gourdins et de crosses de fusils de leurs geôliers.
Les deuxième et troisième générations ont hérité de ce lourd préjudice psychologique qui a généré un échec global au sein de cette population, pourtant née Française.
La deuxième génération compte de nombreux suicides et des internements psychiatriques pour des handicaps psychiques. 56 ans après la guerre d'Algérie, les Harkis sont toujours dans l'oubli, le déni, et sont délaissés par les pouvoirs politiques et les pouvoirs publics. »
20/08/2018
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