17 Novembre 2021
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«Emmanuel Macron a pris un engagement fort qui a insufflé un espoir sans précédent: reconnaître et réparer le drame des harkis», expliquent Dalida Kerchouche, Claire Tassadit Houd et Serge Carel. François Bouchon / Le Figaro
Extrait
TRIBUNE - Alors que l’Assemblée examine le 18 novembre le projet de loi «portant reconnaissance de la Nation et réparation des préjudices subis par les harkis», les trois personnalités expriment leur perplexité.
Ce n’est pas un rendez-vous avec les harkis. C’est un rendez-vous avec la vérité, avec la France, avec une part de nous.» Le 20 septembre, à l’Élysée, Emmanuel Macron a pris un engagement fort qui a insufflé un espoir sans précédent : reconnaître et réparer le drame des harkis, dont le sort indigne entache d’une trace rouge sang le blanc de notre drapeau national.
Hélas, deux mois après cette demande de pardon faite aux harkis par le président de la République, le projet de loi de reconnaissance et de réparation, présenté à l’Assemblée le 18 novembre, déçoit par sa frilosité. Surtout, il sabote la portée historique du pardon présidentiel. Rédigé sans concertation avec les harkis et leurs descendants, le texte marque un net recul par rapport au discours du 20 septembre.
Bien sûr, ce projet de loi comporte des avancées : il reconnaît la responsabilité de l’État dans l’abandon des harkis en 1962, évoquée dans les discours présidentiels de Nicolas Sarkozy et de François Hollande, mais jamais gravée dans le marbre d'une loi, tel que l'a souhaité le président Macron.
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16/11/2021
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