7 Octobre 2022
- Extrait -
Il existe au moins un point sur lequel l'ensemble des associations de défense de la cause harkie se rejoignent : le chemin de la reconnaissance est long et difficile. Il est indéniable que cette population meurtrie, abandonnée et symbole d'une trahison française s'est longtemps fait voler sa propre mémoire. Le "pardon" présidentiel, prononcé par Emmanuel Macron le 20 septembre 2021, représente un premier geste vers la réconciliation. Une parole dont on attend, dans les familles de rapatriés algériens, qu'il soit suivi de faits.
Bien sûr, le volet indemnitaire est sensible et revêt une importance capitale pour beaucoup. Pour autant, les membres des associations tiennent à ce que l'histoire de leurs parents, qui ont combattu sous le drapeau français en Algérie dans les années 60,intégre la grande histoire. C'est en partie ce qu'il se joue à Jouques.
Pour suivre votre actualité sur les harkis, Abonnez-vous gratuitement à la NEWSLETTER