1 Novembre 2022
Une scène du film qui relate le quotidien d’une dizaine de harkis chargés de traquer les indépendantistes. (Photo DR)
Le débat se poursuit autour du film Les Harkis du Toulonnais Philippe Faucon.
Si le traitement de cette histoire qui se déroule durant la guerre d’Algérie a fortement déplu à certains qui y voyaient une "déformation de l‘Histoire" (voir 17 octobre), d’autres voix s’élèvent pour défendre l’œuvre en salle depuis deux semaines "qui contribue au nécessaire devoir de mémoire".
"C’est un film à voir pour mieux comprendre la tragédie de ces anciens supplétifs de la guerre d'Algérie", estiment les référents Var et Région Sud du Rassemblement Harki.
L’avantage de susciter le débat
"Ce film, rappelons-le, n'est pas un documentaire historique. Il n'a donc pas les mêmes exigences, notamment en matière de recherche de la vérité. La création de Philippe Faucon, avec des personnages fictifs, est basée sur des faits réels et a le mérite d'apporter un éclairage intéressant sur ceux qu'on continue d'appeler les Harkis. Il a aussi l'avantage de susciter les questionnements et le débat. Nous sommes un certain nombre de descendants de ces anciens supplétifs de l'armée française à penser que nous devons être en capacité, aujourd'hui, d'aborder sereinement toutes les questions relatives à cette histoire franco-algérienne", énoncent-ils dans une tribune transmise à Var-matin.
Avant de conclure que "les conditions de l'enrôlement des supplétifs en Algérie, le désarmement et la démobilisation sont relatés avec justesse dans cette fiction".
28/10/2022
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