Rédigé par Le Dauphiné Libéré et publié depuis
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Rachid Benazrine (master 2D histoire, université Paris-Nanterre, Khelifi Yacinne président de l'association harkis de l’argentifère (07) . Cécile Bougnat-Querat doctorat d’histoire, université AIx Marseille pour son mémoire. Petrod Colette association de AJiR Drôme. Le directeur des archives de la Drôme Ainsi que les membres de l’association d’AJiR
Alors qu'une conférence est organisée : « Pour les harkis, la France était un nouveau monde » Policier et historien à ses heures perdues, Rachid Benazrine s’est intéressé aux harkis arrivés dans la Drôme et en Ardèche à la fin de la guerre d’Algérie. Dans une conférence aux archives départementales de la Drôme, il revient sur l’accueil à Largentière et Beaurières de ces Algériens qui ont combattu aux côtés de l’armée française.
Rachid Benazrine a mené une étude comparative de l’accueil des harkis, à partir de 1962, à Largentière et Beaurières, où l’intégration a plus ou moins fonctionné selon la commune.
- Extrait -
Pour commencer, qui sont les harkis ?
« Il y a des subtilités, mais ce sont toutes personnes, hommes et femmes, qui au cours de la guerre d’Algérie se sont vus proposer un contrat d’engagement au sein de l’armée française. C’est en fait un mot mal défini, il y a plusieurs dénominations au travers des différents types de supplétifs engagés, que ce soit les harkis, les moghaznis, les goumiers… La dénomination a ensuite perdu tout son sens à partir de l’hiver 1962-1963 où dans les écrits administratifs, le terme “ex-supplétif” a quasiment remplacé celui de harki. »
- Un traumatisme " plus important qu'on ne le pense " -
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