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Les familles de harkis passées par Saint-Avé (56) pourraient être indemnisées

L’une des cinq baraques construites à Saint-Avé, en 1964, au camp des Ajoncs, pour accueillir 20 familles de harkis réfugiés d’Algérie. Chacune pouvait accueillir quatre familles. (Photo Archives départementales du Morbihan)

À Saint-Avé, près de Vannes, la cité des Ajoncs fait partie des 45 nouveaux sites reconnus par le gouvernement, le seul en Bretagne, pouvant ouvrir la voie à l’indemnisation des familles de harkis.

À Saint-Avé, aux portes de Vannes, il ne reste aucune trace des cinq bâtiments préfabriqués construits en 1964 pour accueillir une vingtaine de harkis et leurs familles, si ce n’est une simple plaque fixée sur un menhir, posée en 2018. La commune est la seule, en Bretagne, à avoir ouvert ses portes à ces Français musulmans, combattants engagés dans l’armée française contre les indépendantistes durant la guerre d’Algérie (1954-1962), et qui fuyaient les représailles car considérés comme des collaborateurs.

Extrait de l’article du Télégramme, le 16 juin 1964, consacré à l’inauguration de la cité des Ajoncs, à Saint-Avé, pour accueillir des familles de harkis. (Photo d’archives Le Télégramme)

Le camp des Ajoncs, intégré à la liste

La cité des Ajoncs a commencé à se vider dès 1967 - les familles partent progressivement en HLM ou deviennent propriétaires. En 1981, le camp était vide. Depuis, il a été rasé, mais le camp a été intégré par le gouvernement, le 15 mai, à la liste des 45 nouveaux sites d’hébergement qui peuvent donner droit à une indemnisation, dans le cadre de la loi du 23 février 2022 portant reconnaissance de la Nation envers les Harkis.

En septembre 2021, le président de la République avait demandé pardon aux harkis après avoir reconnu « un abandon de la République française ». Cet élargissement des sites reconnus fait suite à la remise du rapport de la Commission nationale indépendante de reconnaissance et de réparation des préjudices subis par les harkis à la Première ministre. Depuis février 2022, plus de 7 000 dossiers ont été instruits favorablement, donnant lieu à une indemnisation moyenne de 8 800 €, d’après le gouvernement.

25/05/2023

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