l’Association SACHE de l’Aude est intervenue au lycée Jacques Ruffié sur Limoux (11)

Communiqué SACHE : par l'association Supplétifs Anciens Combattants Harkis et leurs Enfants de l'Aude.

Le 26 avril 2024 l’association Supplétifs Anciens Combattants Harkis et leurs Enfants de l’Aude est intervenue au lycée Jacques Ruffié sur Limoux dans une classe des élèves de seconde.

Nous avons projeté la vidéo de l’exposition Expériences Combattantes de la Parole aux Harkis dont les deux commissaires scientifiques sont :

-Monsieur MOUMEN Abderahmen représentant l'ONACVG et Madame Léonore PINOTEAU représentant le service Historique de la défense.

Ce sont des Anciens Harkis qui expliquent les différentes raisons de leurs engagement, enrôlement dans l’armée française, par exemple :

« Un Ancien Harki entre autres témoigne que c'est après avoir vu des violences du FLN, après l’assassinat de son père, de son oncle et de ses deux cousins qu'il décida de s'engager aux forces supplétives en tant que Harki » ...

Après la Vidéo, Madame la Présidente de SACHE de l’Aude, Sabbah ATROUS a pris la parole, elle remercie Monsieur BALUSSOU pour son invitation,

Après une présentation des auteurs du « reportage », elle rappelle que le projet « Les harkis, quelle histoire ? » a été présentée avec ses membres bénévoles aux différents chefs établissements scolaires et accueilli dans les établissements scolaire de l'Aude suivants à partir de l'année 2016.

* Lycée Jacques Ruffié (Limoux)

* Lycée Jules Fils (Carcassonne)

* Lycée Charles Cross (Carcassonne)

* Collège de Bram. (Bram)

Elle remercie ainsi les chefs d’Établissements, les différents professeurs d’Histoire qui se sont intéressés par ce pan d’Histoire.

Elle remercie Monsieur MOUMEN Abderahmen qui intervenait auprès de l’association en tant qu’Historien également.

Effectivement pour comprendre l’Histoire des Harkis, il faut revenir sur l’Empire Ottoman à la colonisation Française jusqu'à la guerre d’Algérie...

Comme nous rappelons à chaque fois « ce Maintien de l’Ordre en Algérie, cette guerre » aurait pu être évitée en donnant soit à l’amiable l’indépendance, ou la citoyenneté pour toutes et tous au lieu d'engendrer « une guerre civile ».

Ces Hommes, ces Femmes, ces Enfants ne sont pas nés Harki.

Le mot Harki est plein de stigmatisations suite à la méconnaissance de cette Histoire.

C'est pourquoi l’Histoire des Harkis doit prendre place naturellement dans les manuels scolaires afin de rétablir la vérité.

Madame la Présidente fait part ainsi du travail de l’association SACHE de l’Aude depuis quelques années concernant l’arrivée des Harkis et de leurs Familles dans les différents Hameaux Forestiers de l’Aude.

Elle rappelle que le gouvernement Français d’Hier après avoir désarmé les Harkis, il a interdit le rapatriement des Harkis et de leur Familles le 12 mai 1962 en France.

Elle poursuit en disant que c'est grâce à la désobéissance de quelques officiers aux ordres qu'une famille sur deux a pu être transférée en France dont environ « 40 000 » personnes.

A savoir que « 45 000 » Harkis dont leurs Familles se sont débrouillées seuls pour rejoindre l’ancienne métropole, la France et « 3000 » Anciens Harkis ont continué leur service militaire en Allemagne.

Elle mentionne Monsieur Nicolas D’ANDOQUE DE SERIEGE, ancien propriétaire de l’Abbaye de Fontfroide sur Narbonne, officier de la SAS dans un village en Kabylie qui a désobéi aux ordres et a pu transférer les premiers Harkis et leurs Familles en Métropole et a demandé leur protection à la Préfecture de l’Aude au mois de mai 1962.

Il fait partie des Justes...

Nous remercions le soutien de l’inspection académique de l’Aude concernant « Les harkis, quelle histoire ? » afin de faire connaître l’Histoire des Harkis auprès de la jeunesse Audoise mais également de faire découvrir l’Histoire locale des Harkis et de leurs Familles dans les Hameaux Forestiers de l'Aude et le travail gigantesque de ces Hommes, ces Femmes dans la plantation, le reboisement... des Forêts.

Madame la présidente après avoir répondu à quelques questions laisse place au témoignage d’un Ancien appelé du contingent classe 59, une autre mémoire de la guerre d’Algérie.

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