18 Mai 2018
Une commémoration poignante pour ne pas oublier l'abandon des Harkis. Photo Adeline Lebel
Émouvante cérémonie pour se souvenir des Harkis
Abandonnés par la France d'un côté, persécutés par les Algériens de l'autre, les Harkis sont les doubles victimes d'un conflit qui reste, pour tous, une tâche sombre dans l'Histoire française.
Ce samedi, on a commémorer la journée de l'abandon des Harkis en mémoire du 12 mai 1962, date à laquelle a été prise la décision par le gouvernement français d'interrompre l'accueil des supplétifs de l'armée française, combattant sous le drapeau tricolore mais indignes, pour de sombres raisons racistes, d'être Français.
Repoussés en Algérie ou parqués dans des camps pendant 20 ans, les Harkis obtiennent enfin reconnaissance de leur combat depuis quelques années, et c'est sous ce même message d’apaisement qu'était placée la cérémonie qui s'est déroulée ce matin au parc Haussmann, à Draguignan.
"Ce qu'il faut désormais, c'est une poignée de main fraternelle entre les deux pays, entre la France et l'Algérie", a affirmé Jeanne Etthari, présidente fondatrice de Mémoire, Unité, Dignité des Rapatriés d'Algérie, organisatrice de la commémoration et fille de Harki.
12/05/2018
***
Harkis : aller de l'avant mais ne jamais oublier
Draguignan La journée de l'abandon des supplétifs locaux de l’armée française en Algérie, lâchés par le gouvernement en 1962 lors du retrait des troupes, a été commémorée hier
La guerre d’Algérie reste une tâche sombre sur l’histoire de France. D'où que l'on se place, les drames terribles vécus de part et d'autre sont inacceptables. Celui vécus par les Harkis l'est à plus forte raison en cela qu'il place ces supplétifs de l’armée française, recrutés en Algérie, en victime des deux camps. D'un côté réprimé par une population maghrébine voyant dans ces combattants l'incarnation d'une France colonialiste, de l'autre rejeté du territoire métropolitain - quand ils n'étaient pas parqués dans des camps durant les 20 ans d'existence de ce moyen de rétention - pour d'obscures raisons qu'il faut bien qualifier de racistes.
- Espoir en des jours meilleurs -
Pour se souvenir du sort réservé aux Harkis en 1962, quand la décision est prise de ne pas les accueillir en France, de les abandonner, une journée de commémoration est organisée chaque 12 mai.
Hier, au parc Haussmann de Draguignan, cette poignante cérémonie a permis d’écouter ces témoignages bouleversants, d'entendre ces voix de descendants de Harki, des voix pleines de résilience et d'espoir en des jours meilleurs.
13/05/2018
***
Intervention de Mr Alain Ferki sur le drame des Harkis le 12 Mai 2018 en référence aux télégrammes du 12 mai 1962, à l'invitation de Mme Jeanne Etthari Présidente de l'association MUDRA Draguignan (83)
Cliquez sur l'article
Une journée pleine de fraternité, de partage et d'émotion.
Merci à tous d'être venu de tous les coins de France.
Merci Alain Ferki porte parole de la fondation du 12 mai 1962 et Claude RHAMOUNI de Pau.
Merci aux autorités, aux élus, à tous les maires venus nombreux.
Merci à la légion
Merci au Président du comité d'entente des Associations Patriotiques.
Merci à Maurice Andreoli Marquis de SOVICO et d'ombre et son épouse
Merci à ASAF.
Merci à Monsieur Basilio président de l A.C.U.F
Merci à l Amicale des Rapatriés d'Algérie
Merci au cercle Algerianiste
Merci l Association Amicale des Arméniens de Draguignan et de sa région
MERCI à toutes les associations Harkis et pieds noirs du Var, Alpes maritimes et des bouches du Rhône, du vaucluse et d ailleurs. ..
Merci de tout mon coeur pour votre soutien et à tous les bénévoles qui ont œuvré pour cette journée exceptionnelle.
Et je tiens à remercier Monsieur Alain Ferki porte parole de la fondation du 12 mai 1962 pour ce bel hommage par sa présence et son rappel de l'histoire dans son allocution.
Nous avons organisé cette journée comme une grande famille unie par l'émotion de cette tragédie.
Je remercie également mes frères et sœurs de cœurs harkis qui sont toujours présents par leurs engagements et leurs bénévolats Aïcha, Mohamed M, Houria, Mohamed B Zahir, Fatma, Jean Leopold, Jacques L.boubou, David, Nacera , Bachir, Sonia, Nicole, et
beaucoup d 'autres, tous nos amis de Draguignan bien sûr
Les Anciens du Muy, de Montmeyan, de l'Escarene, de Nice, de Cannes, de Rians, de Apt,de Pau, de Marseille, de Montpellier, de Mas Thibert, Jean, et tous ce qui nous soutenus par le coeur par leurs messages.
Enfin, pardon pour ceux, que je n ai pas citer car la liste est longue !!! Merci encore !
Jeanne ETTHARI
Présidente Fondatrice
Mémoire Unité Dignité des Rapatriés d'Algérie.
*******
Cliquez sur l'
- Les commentaires, qui ne sont pas accompagnés d'adresses Email valide... ne sont pas retenus -