8 Avril 2018
INVITATION
Rencontre-débat avec des hommes qui ont sauvés des familles de harkis de 1962 à 1964
« De Zéralda (Algérie) à Rivesaltes (France) »
Samedi 26 MAI 2018
de 14 h à 18 h
AGECA - 177 rue de Charonne 75011 Paris (Métro : Alexandre Dumas)
06 68 00 61 34 (informations)
Dès les premières semaines qui ont suivi la signature des accords d’Evian, et donc avant et après l’indépendance de l’Algérie, des milliers d’anciens harkis et de membres de leurs familles ont été emprisonnés, exécutés, mis au ban de la société algérienne, sans que l’État français n’intervienne pour éviter ou arrêter les exactions commises envers ceux qui l’avaient servi.
Face à cette situation accablante, des soldats français vont apporter des réponses concrètes et pragmatiques pour les sauver. D’octobre 1962 à avril 1964, avec méthode et détermination, ils vont accueillir les familles qui viennent frapper aux portes des casernes françaises. Ils vont leur obtenir des autorisations, auprès de l’Ambassade de France, leur permettant de quitter l’Algérie.
La caserne la plus connue et la plus vaste est celle de Zéralda, dans la région d’Alger. Après un passage plus ou moins long dans le camp, les familles partent pour la France où, elles vont transiter par des camps, principalement celui de Rivesaltes (Pyrénées Orientales) ou celui de Saint-Maurice l’Ardoise (Gard).
Le discours d’accueil sera assuré par Fatima Benamara, présidente de l’Association Harkis et Droits de l’Homme - Le débat sera présenté et animé par Zohra Zarouri, conseillère municipale, ville de Roubaix.
Le contexte historique sera assuré par :
Katia Khemache : docteur en histoire contemporaine ; professeur d’histoire-géographie ; auteure de « Harkis un passé qui ne passe pas » aux éditions Cairn ( Disponible le 26 Avril 2018 ).
Et Fatima Besnaci-Lancou : docteur en histoire contemporaine ; membre du Conseil scientifique du Mémorial du camp de Rivesaltes, auteure de nombreux ouvrages traitant de la question des harkis.
*******
Les témoins invités :
Daniel Abolivier : A la fin de la guerre d’Algérie, il est lieutenant de l’armée de l’air, détaché à la Section Administrative Spécialisée (SAS) d'Irdjen, en Kabylie. Révolté par l’abandon des harkis, il démissionne de l’Armée et devient enseignant. Actuellement, il est président de l’association des SAS.
François Meyer : A la fin de la guerre d’Algérie, il est lieutenant au 23ème Spahis. Dès le mois de mai 1962, il entreprend une action de sauvetage des harkis à une époque où c'était interdit. Auteur de « Pour l'honneur... avec les harkis : De 1958 à nos jours », éditions CLD en 2005.
Jacques Vogelweith : A la fin de la guerre d’Algérie, il est sous-lieutenant au 152 ème RIM connu sous le nom de « Diables rouges ». Dans le camp de Zéralda, il œuvre sans relâche pour aider les familles de harkis sur le plan moral et matériel.
Vincent Zaragoza : A la fin de la guerre d’Algérie, il est sous-lieutenant dans l’armée coloniale, 65 ème RIMA, infanterie de marine.
En partenariat avec les associations :
A.A.S.A.F (Association des anciens supplétifs de l’armée française), présidée par Abdel-kader Ben Ameur.
A.H.S.M. (Association des harkis de Seine Maritime), présidée par Ahmed Bouteldja.
A.N.A.S.A. (Association Nationale des Anciens Supplétifs d'Algérie), présidée par Merzak Labandji.
A.R.H.M.R.H. Association Reconnaissance Histoire Mémoire & Réparation pour les Harkis, présidée par Abdelkader Hamoumou.
A.V.A.C.R.A. (Association Vendéenne d'Anciens Combattants et Rapatriés d'Algérie), présidée par Ahmed Mestar.
Collectif des Associations de la Communauté Harkie d'Aix et du Pays d'Aix en Provence, présidé par Slimane Djera.
Collectif des Associations de Harkis des Alpes-Maritimes, présidé par Ali Amrane.
U.N.H.A.S (Union Nationale des Harkis Associés et Sympathisants), présidée par Messaoud Kafi.
*******
- Les commentaires, qui ne sont pas accompagnés d'adresses Email valide... ne sont pas retenus -