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L’Algérie en héritage, Récits inédits recueillis par Martine Mathieu-Job et Leïla Sebbar

- Mis à jour le 19/07/2020 à 14 h 00 -

Dans ce livre, Katia Khemache petite-fille de Harkie,

docteur en histoire contemporaine ; professeur d’histoire-géographie et

Tahar Bouhouia fils de Harki, sociologue, éducateur de rue et formateur font partie des trente-neuf auteurs qui ont écrit un récit inédit.

Dalila Abidi, Yasmina Allam, Fadéla Amara, Sabrinelle Bedrane, Azouz Begag, Dino Belhocine, Brigitte Benkemoun, Philippe Bohelay, Farid Boudjellal, Tahar Bouhouia, Noria Boukhobza, Olivia Burton, Magyd Cherfi, Olivier Cherki, Annibal Colonna, Laurent Doucet, Jacques Ferrandez, Rachel Frouard-Guy, Marc Goldschmit, Michaël Iancu, Miléna Kartowski-Aïach, Nacer Kettane, Katia Khemache, Catherine Lalanne, Mehdi Lallaoui, Sarah Mesguich, Samia Messaoudi, Arnaud Montebourg, Françoise Navarro-Lantes, Ferdinand Pignon, Sébastien Pignon, Guillem Querzola, Virginie Leïla Serraï, Brigitte Stora, Yves Torrès, Fatiha Toumi, Cédric Villani, Valérie Zenatti, François Zimmermann.  

Martine Mathieu-Job née en 1952 à Blida en Algérie. En 1962, elle a quitté l’Algérie où sa famille sépharade, tant du côté paternel que du côté maternel, était installée avant la colonisation française. Professeur de littératures française et francophones à l'Université Michel de Montaigne-Bordeaux 3.
Elle est responsable des recherches francophones au sein du Centre d'Études Linguistiques et Littéraires Francophones et Africaines, CELFA.
Ses travaux sont consacrés aux littératures coloniales et post-coloniales (celles de l'océan Indien et du Maghreb en particulier).

Leïla Sebbar, née le 19 novembre 1941 à Aflou, en Algérie, est une écrivaine française. Son père, instituteur algérien, a été relégué par le régime de Vichy dans cette région des hauts plateaux. Sa mère, institutrice française, est originaire de Dordogne. Durant la guerre d'Algérie, elle est en pension au collège et au lycée à Blida et à Alger. Elle passe une année en hypokhâgne à Alger au lycée Bugeaud avant de quitter l'Algérie pour poursuivre ses études en France et s'installer à Paris. Ses parents s’installent aussi en France en 1970.

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Ce livre permet de mieux comprendre la France actuelle, terre d’exil et d’asile des « rapatriés » de 1962 et de vagues d’immigrés « économiques » et « politiques », jusque dans les années 1990, années noires en Algérie.

Issus de cultures musulmane, juive ou chrétienne, parfois de couples mixtes, une quarantaine d’auteurs, nés pour la plupart en France après 1962, disent comment l’Algérie de leurs parents et grands-parents est inscrite en eux.

Récits, poèmes, scénarios, dessins et photo­graphies raniment des souvenirs familiaux, fragmentaires ou non, déplorent ou comblent les silences, occultent, tissent ou réinventent des liens avec l’histoire ancestrale.

Les sentiments de perte et d’exil tenaillent encore ces héritiers qui, souvent disposés à la réconciliation, forment aussi la mémoire vive de l’Algérie en France. Une mémoire féconde.

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R
Ces auteurs devraient reconnaître le drame harkis comme l'a fait Leila Sebbar. Le travail mémoriel ne peut ne pas aborder la question des Harkis désarmés et abandonnés par la France puis massacrés en masse par le FLN et des foules hystériques surtout dans les villages. Leur assassinat s’est perpétré en violation des Accords d’Evian et du cessez le feu du 19 mars 1962 qui interdisait tout acte de représailles.<br /> Les algériens devront apprendre en dehors de la propagande officielle qui sont ces Harkis, comment ils avaient été recrutés et quel a été leur rôle exact et quels crimes ont-ils commis et pourquoi ont-ils été massacrés sans jugement de justice d’un tribunal ?<br /> Certains disent que le traitement qui leur fut réservé était injuste et que l’Algerie paye cette injustice encore aujourd’hui.<br /> Des dizaines de milliers de Harkis et leurs familles furent torturés, les femmes et les filles violées et éventées, les vieillards égorgés et des enfants tués. Un crime contre l’humanité comme plus récemment pour les Toutsis en Afrique. Il faudrait crever l’abcès une fois pour toute.
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B
Je remercie Mesdames,Martine Mathieu-Job et Leila Sebbar pour cet ouvrage qui viens enrichir notre mémoire culturelle, jc'est pas par chauvinisme je viens de Blida aussi....!
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