5 Avril 2018
Depuis la mise en place du groupe de travail sur les harkis par le Gouvernement, force est de constater que l’initiative gouvernementale Justice est rejetée et dénoncée par une majorité d’associations, et notamment par une part significative de la communauté harkie.
Illégitime aux yeux de nombreux enfants de harkis, le Groupe de Travail est aujourd’hui fragilisé. Les déplacements du président de Groupe de Travail aux quatre coins de la France se résument depuis quelques semaines à de la cacophonie et à des débats interminables sur la méthode ayant conduit à la naissance du Groupe de Travail.
Le 29 mars dernier, une association de harkis a décidé de prendre une initiative judiciaire. Une plainte a été déposée par l’Association France Harkis auprès du Procureur de la République de Perpignan pour détournement de fonds publics en raison de l’absence d’existence légale du Groupe de Travail sur les harkis.
Il ressort du texte de la plainte que, faute d’édiction et de publication au Journal Officiel du décret instituant le Groupe de Travail sur les harkis, ce dernier serait inopposable et n’aurait aucune existence légale. Dès lors, les dépenses publiques afférentes seraient engagées sans base légale officielle et opposable. Le texte de la plainte assortie du caché du parquet de Perpignan a été diffusée par l’association plaignante sur les réseaux sociaux.
Pour l’association plaignante, l’ensemble des faits portés à la connaissance de la Justice devrait pouvoir recevoir la qualification pénale de détournement de fonds publics. Dès lors, l’association demande au procureur de la République de Perpignan de prendre les diligences nécessaires dans le cadre des poursuites à engager conformément à la plainte déposée.
Par ailleurs, une autre association étudie le dépôt prochain d’une procédure en référé urgence devant le Conseil d’Etat afin d’obtenir la dissolution du Groupe de Travail sur les harkis.
Enfin, suite à la récente affaire *Ferrand sur l’usage scandaleux du mot « harkis », des appels à la démission collective des représentants des familles de harkis du Groupe de Travail sont lancés sur les réseaux sociaux, notamment sur Facebook.
04/04/2018
Source
21/03/2018
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Mis à jour le
05/04/2018 à 10:36
*Ferrand
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