19 Décembre 2017
Rencontre avec 25 présidents d'associations vendéenne d'anciens combattants dont l'AVACRA.
Au centre des débats, la reconnaissance des harkis, le budget des associations et une éventuelle révision des pensions en 2018.
L'échange entre Ahmed Mestar, président de l' AVACRA (Associations Vendéenne d'Anciens Combattants et Rapatriés d'Algérie) et Madame la Secrétaire d’État a permis à nouveau de mettre en lumière la situation particulière des harkis et leurs familles.
Ahmed Mestar lui a rappelé que « Les harkis semblent être les oubliés de l'histoire. Il faut se souvenir du combat qu'ils ont mené au côté de la France pour défendre nos valeurs républicaines, et la France a un devoir moral à leurs égards car ils ont servi le pays et payé un lourd tribut. Les mesures de reconnaissances et réparations mises en place depuis les années 1980 et plus récemment par le plan 2014 ont permis d'améliorer un peu leur situation mais nous déplorons que la France ne soit pas allée plus loin en reconnaissant davantage l'abandon, le massacre de ceux restés en Algérie et la relégation dans camps de la honte.... »
Sur les avancés, Madame la secrétaire d’État précise ce qui suit :
-Le budget pour 2018 prévoit la revalorisation de 100 euros de l'allocation de reconnaissance ainsi que de l'allocation viagère en faveurs des conjoints et ex-conjoints survivants,
- En début de l'année 2018, un comité sera mis en place avec à sa tête un Préfet et un membre du Conseil d’État ainsi que des représentants de harkis. Ce n'est pas simple, car le « monde harki » est divisé non seulement dans le territoire, mais aussi parce qu'il est porteur de revendications différentes selon les générations.
Ahmed Mestar, président de l'AVACRA
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Vendée. Geneviève Darrieussecq : officielle et solennelle
La secrétaire d’Etat a salué l’ensemble des 70 porte-drapeaux qui ont assisté à cet hommage. | Robin Serradeil
La secrétaire d’État s’est rendue hier au Centre militaire de formation professionnelle de Fontenay-le-Comte. Elle a également rendu hommage à la tombe de Georges Clémenceau, à Mouchamps.
« Ça respire la sagesse ici. » Devant la stèle de Minerve, près de la tombe de Georges Clémenceau à Mouchamps, Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’État auprès de la Ministre des Armées - Florence Parly - se donne un instant de solennité entre visites et prises de paroles. Un moment de silence, une parenthèse.
Geneviève Darrieussecq a laissé quelques mots dans le livre d'or dédié à Georges Clémenceau. | Robin Serradei
Sur place, les quelque 70 porte-drapeaux des associations vendéennes des Anciens Combattants et des groupements patriotiques lèvent leurs drapeaux.
Auparavant, c’est à un autre militaire illustre auquel Geneviève Darrieussecq rend hommage, à Mouilleron-Saint-Germain. Sur place, elle visite la maison natale de Jean de Lattre de Tassigny, maréchal de France, et lui rend hommage, en déposant une gerbe sur sa tombe.
Dans la mairie de Mouchamps, la secrétaire d’État entre en discussion avec au total 25 présidents d’associations vendéennes d’Anciens Combattants. Au centre des débats, la reconnaissance des harkis, le budget des associations et une éventuelle révision des pensions en 2018 : « Nous travaillerons dessus en tenant compte du budget ».
Geneviève Darrieussecq, en pleine assemblée avec les présidents des associations vendéennes des Anciens Combattants. À ses côtés, Benoit Brocart, préfet de Vendée. | Robin Serradeil
16/12/2017
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