Bonjour, <br />
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Que dire de plus à cette réponse du "Mouvement Harkis Grand Sud". Si ce n'est que la FNACA est juste "UN PEU" politisée et agit sous la houlette du P.C Français. Qu'elle feint d'ignorer qu'après le sot disant cessez le feu plus de 500 militaires ont disparu. Il est évident que les proches des militaires du contingent n'ont pas eu à supporter ce que les familles de Harkis ont subi, le départ de leur terre natale dans des conditions indignes. L'arrivée en métropole, terre d'acceuil mais, pas pour les Harkis et pour plupart d'entre eux, la relégation dans les camps avec les conséquences que nous connaissons quant à l'insertion dans le tissu "Français" qui n'a pû se réaliser qu'avec d'énormes difficultés pour certains. Malgré cela, nombre d'entre eux s'en sont sortis avec les honneurs et maintenant peuvent revendiquer et porter les revendications légitimes des Harkis et de leurs familles.
Tout d’abord, l'article de la Fnaca ignore que cette commission avant d’être mise en place par Macron avait été la revendication du CNLH. Et même forcée par la grève de la faim de Boaza sinon elle n’aurait pas vu le jour. <br />
Ensuite, le responsable de la Fnaca rappelle que: «Le Monde combattant porteur de valeurs de civismes, de fraternité, de solidarité..» et un peu plus loin il conclut par cette phrase énigmatique: «Nous en appelons à la vigilance»?? «Vigilance» à l’égard de qui? de quoi? Des Harkis? De leur descendants? En quoi ça les gêne si d’aventure aujourd’hui des enfants venaient à demander aussi à faire reconnaître leurs traumatismes de guerre au sein de l´Onac? <br />
D’autre part, quand on nous parle de «fraternité» et de «solidarité» ça nous fait bien rire... Qui a vu la Fnaca dénoncer, au nom de la «fraternité» le sort réservé aux supplétifs Harkis? S’est-elle mobilisée pour les prisonniers Harkis détenus abusivement pendant des années en Algérie après l’indépendance? Qui a vu la Fnaca soutenir et aider au nom de la «solidarité» les rescapés Harkis, soldats de France, enfermés dans les camps avec leurs familles? ...etc,etc, etc. <br />
Enfin, que ces gens de la Fnaca nous expliquent alors qu’ils mettent en avant les «valeurs de civismes» pourquoi ils s’obstinent à fêter le 19 mars 1962 alors que le cessez feu n’avait jamais été respecté par le FLN signataire des accords d’Evian. Cette date marque le début des massacres de 3000 civils pieds noirs et d’au moins 150000 français musulmans harkis et leurs familles. Grave.
Magnifique article, écrit d'une main de maître, sus au paternalisme quelque soit le bord et d'avantage aux révisionniste de la FNACA qui sans honte commémorent le 19 mars comme la fin de leur guerre en jetant aux oubliettes que ce fut le début d'un massacre annoncé.<br />
Mémoire sélective dans la droite ligne des libertaires, bien pensant à géométrie variable et gauchiste victimisant mais qui perçoivent leur pension militaire à partir de juillet 1962.<br />
Cdlt