24 Février 2015
Achour Baali, entouré d'Alia Lassamen et Alain Ferki, ses vice-présidents, d'élus et responsables régionaux./Photo DDM
Samedi dernier se déroulait le 1e congrès des Harkis du Sud de la France, salle Osète à Toulouse. Nombreux sont ceux qui ont répondu présents à l'appel du président toulousain, Achour Baali, entouré de sa vice-présidente et vice président, Alia Lassamen et Alain Ferki. Achour Baali a rappelé les grandes évolutions, la fameuse déclaration de Jacques Chirac au cours de son mandat : «Justice doit être rendu aux harkis, les anciens des forces supplétives, les Harkis et leurs familles.» Le 31 mars 2007, c'est Nicolas Sarkosy qui promettait : Si je suis président, je veux reconnaître la responsabilité de la France dans l'abandon et le massacre des Harkis et d'autres milliers de musulmans français qui lui avaient fait confiance, afin qu'on ne l'oublie pas, une fois de plus.» La aussi, la France a failli, a rappelé le président Baali. Enfin, personne n'était oublié, avec la promesse de François Hollande le 5 avril 2012, une de plus : «Je m'engage à reconnaître publiquement les responsabilités des gouvernements français dans l'abandon des Harkis, le massacre de ceux restés en Algérie et les conditions d'accueil des familles transférées dans des camps en France.» «Ce 1e congrès s'inscrit dans la constitution d'une grande force de Bordeaux à Nice, a conclu le président Baali. Nous voulons dire combien nous sommes attachés à la France. Nous voulons que nos associations se mobilisent pour qu'enfin au niveau politique, les parlementaires adoptent une grande loi sur la réparation et la reconnaissance du drame des Harkis.»
Article Source : http://www.ladepeche.fr/
Th. Gausserand
Association Départementale Harkis Dordogne Veuves et Orphelins