23 Février 2015
Manuel Valls à Montesquieu-les-Alberes, le 20 février 2015 © MaxPPP
Lors de sa visite dans les Pyrénées-Orientales, le Premier ministre est revenu sur l'accueil massif de réfugiés espagnols dans les camps d'Argelès, Saint-Cyprien,
Rivesaltes ou du Barcarès en 1939. Manuel Valls a reconnu que l'Etat français n'avait pas été à la hauteur.
Manuel Valls reconnait que la France "n'a pas été à la hauteur" lors de la Retirada de 1939, quand des milliers de Républicains espagnols ont franchi la frontière après la chute de Barcelone, à la fin de la guerre d'Espagne.
Après l'inauguration de la ligne à très haute tension ce vendredi matin, le Premier ministre s'est rendu à Argelès pour déposer une gerbe au cimetière des Espagnols à Argelès.
L'association pour le souvenir de l'exil espagnol presse l'Etat de reconnaitre qu'il y a eu un "accueil indigne" de la part des autorités de l'époque. Manuel Valls ne le dit pas clairement, mais il fait un premier pas.
"Il s'agit de rappeler les responsabilités des uns et des autres"
- Manuel Valls -
"C'est une part enfouie de la mémoire qui doit se réveiller, ce que les républicains espagnols ont subi parfois de la part des autorités françaises, donc c'est très important de rappeler ce qui s'est passé, ces camps ont reçu aussi d'autres personnes, je pense aux harkis. L'Etat Français n'était pas encore l'Etat de Vichy, c'était encore la troisième république. L'Etat n'a pas été à la hauteur de qu'il fallait faire. A l'époque, ils étaient débordés par l'afflux de réfugiés qui passaient la frontière.
"Il ne s'agit pas d'une repentance, il s'agit de rappeler les responsabilités des uns et des autres, et d'honorer la mémoire, je le dirai à Rivesaltes"
Manuel Valls a annoncé qu'il reviendrait en septembre pour l'inauguration du mémorial de Rivesaltes, un des camps où ont transité des réfugiés espagnols.
Article Source : France Bleu Rousillon
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l'Association Départementale Harkis Dordogne Veuves et Orphelins , et le site http://www.harkisdordogne.com/Périgueux