6 Janvier 2016
LA MONTAGNE QUI ACCOUCHE D’UNE SOURIS
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La réunion du groupe de travail sur les droits sociaux s’est tenue le 15/12/2015
dans les locaux du service départementale de l’ONAC. 33
Voir Annexe 1
Les actions présentées par le gouvernement sont toutes de droit commun.
Nous Représentants d’Associations des HARKIS d’Aquitaine après l’exposé Annexe 1 faisons part de notre déception quand à l’absence d’annonce de mesures nouvelles.
Nous déclarant à l’unanimité les points auxquels nous sommes attachés et que nous voulons voir inscrits dans une loi cadre de reconnaissance et réparation :
Réparation envers les enfants mineurs ayant vécu dans les camps qu’ils soient
-Rapatriés d’Algérie
-ou nés dans les camps
- Avec reconnaissance du statut de Victimes de Guerre à l’instar des victimes civiles d’attentat.
- Avec indemnisation calquée sur l’indemnisation des enfants orphelins victimes de la Shoah et de la barbarie nazie.
- Réparation, indemnisation pour les Harkis et veuves de Harkis, basée sur le jugement du Tribunal Administratif de Cergy Pontoise en date du 10 /07/2014 reconnaissant la responsabilité de la France vis-à-vis des Harkis avec report éventuel des indemnisations qui n’auraient pu être versées vers les enfants.
Nous exigeons:
- L’ouverture de négociations avec les élus, les Assemblées parlementaires et les professions à même de constater les séquelles psychologiques pour aboutir à une juste réparation.
- Reconnaissance du génocide Harkis.
- Attribution de la mention Mort pour la France aux Harkis décédés ou disparus pendant et après les accords d’Evian.
- Rachat des cotisations des points de retraite bien supérieur aux 4, trimestres actuels.
- Revendication motivée par les conditions d’éducation dans les camps qui ont obéré l’accès à l’emploi.
- Demande que le 25 septembre soit remplacé par le 12 mai
Nous déplorons :
Que rien n’ait été fait et qu’il existe un fossé entre les promesses des politiques et la reconnaissance véritable.
Soulignons l’ostracisme et l’apartheid dont été victimes les Harkis dans les camps, véritable ghettos aux conditions de vie indignes.
Nous estimons que le temps est venu pour le gouvernement de prendre acte de notre colère et de notre mécontentement en reconnaissant le préjudice.
Cette frustration et cette colère ne s’éteindront pas avec la première génération, elles habitent également les deuxièmes et troisième génération.
En conclusion nous ne nous déplacerons plus pour siéger dans une commission qui ne nous apporterait pas des éléments de satisfaction sur nos revendications, et charge la présidente de la commission de faire part de notre exaspération.
Hamid Khemache président de
l'Association Départementale Harkis Dordogne Veuves et Orphelins
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l'Association Départementale Harkis Dordogne Veuves et Orphelins, et le site http://www.harkisdordogne.com/ Périgueux