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bias (47) les harkis ne désarment pas

Les harkis autour de banderoles revendiquant une loi de réparation./Photo DDM, Lucien Mercier

Vendredi 22 avril, en début d'après-midi, une dizaine de membres du comité national de liaison des harkis se sont rassemblés à l'appel de leur président Boaza Gasmi devant la stèle commémorative des cités Astor et Paloumet en souvenir de la première révolte des harkis du camp de Bias, alors dénommé le Centre d'accueil des rapatriés d'Algérie, le 22 avril 1975.

Révolte contre l'enfermement dans les camps qui, après des mois de tensions et plusieurs occupations par les forces de l'ordre, connaîtra son paroxysme le 18 août 1975 avec la prise en otage du président de l'Amicale des Algériens en Europe et l'intervention en force des compagnies de sécurité et de l'armée qui bouclèrent les lieux.

«Un climat de guerre sur le piton de Bias !», devait déclarer un témoin. L'otage fut libéré et le Conseil des ministres décida la dissolution des camps. Celui de Bias passa sous administration municipale. «Aujourd'hui, 54 ans après, les harkis et leurs descendants attendent toujours la loi de réparation par laquelle la nation reconnaît le sort qui leur a été réservé et la responsabilité de l'Etat dans le massacre de ceux qui sont restés là-bas», explique Mohand Saci, porte-parole du comité. Les responsables préparent maintenant la journée nationale de deuil et de rassemblement du 12 mai 2016 pour commémorer le 12 mai 1962, «date officielle de l'abandon des harkis».

A cette occasion, il sera procédé à l'élection du candidat harki, toutes associations idoines confondues, aux primaires pour la présidentielle de 2017.

26/04/2016

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 L' Association Départementale Harkis Dordogne Veuves et Orphelins

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